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Sanofi-Algérie : Une nouvelle unité de production de médicaments

par M. Aziza

Le groupe français de production de médicament Sanofi-Aventis envisage de se lancer dans la production des médicaments injectables, en Algérie, en lançant, un quatrième projet dont l'annonce se fera, probablement, vers la fin de l'année 2014. C'est ce qu'a affirmé M. Pierre Labbé, directeur général de Sanofi-Aventis Algérie, au ?Quotidien d'Oran', en marge de la tenue d'une journée d'information sur « l'innovation dans l'auto-surveillance glycémique», ce samedi, à l'hôtel ?El Aurassi'. «On pense, sérieusement, à développer une troisième forme de médicament, après avoir développé les formes sèches et les formes liquides dites, en sirop». Il poursuit : « on veut aller vers les injectables, des médicaments issus des biotechnologies, majoritairement, administrés au moyen de système injectable». Pour Pierre Labbé, les discussions, autour de ce projet, avancent bien. «Il est, fort probable, que l'annonce sera faite, avant la fin de l'année 2014», a-t-il précisé.

Le patron de Sanofi-Aventis Algérie a évoqué les projets industriels de son groupe, en affirmant qu'actuellement, les deux usines, celle de Oued Smar pour les formes sèches et de Ain Benian pour les formes liquides (des sirops, essentiellement), fonctionnent.

Et d'affirmer que ces deux usines permettent de produire 50% de ce que commercialise Sanofi en Algérie. «Aujourd'hui, nous sommes en phase de construire une troisième usine, à Sidi Abdallah, qui sera la plus grande usine de Sanofi, en Afrique et au Moyen- Orient. Nous avons obtenu le permis de construire, le 17 septembre 2013, les travaux sont engagés. On est en plein terrassement», poursuit notre interlocuteur.

Il précise que c'est une usine qui comprend des chambres de distribution, des magasins de stockage pour la matière première et les emballages. Le lot de validation des premiers produits se fera, au courant de l'année 2016, pour que le premier produit sera mis sur le marché, au début de l'année 2017, après la qualification nécessaire (qualification des équipements et lignes de production), conformément aux dispositions de l'industrie pharmaceutique.

Ce futur complexe permettra, selon le DG de Sanofi- Algérie, d'accroître les capacités de production jusqu'à 80 %, pour répondre aux besoins locaux. Et de préciser : «on peut réfléchir, à court terme, à l'alimentation des pays voisins et d'autres pays, c'est tout à fait concevable une fois qu'on aura un outil performant de ce niveau et la formation et qualification des cadres sur place, on développera l'export. Ce qui est sûr, pour le moment, c'est que ceci permettra un emploi à 500 personnes, avec la possibilité d'acquérir un savoir-faire et un transfert technologique».