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GHARDAÏA: L'assainissement pose toujours problème

par Aïssa Hadj Daoud

L'assainissement est problématique à Ghardaïa. Les 13 communes de la wilaya doivent faire l'objet d'une attention particulière, de la part du nouveau wali, M. Mahmoud Djemaa, vu le manque d'infrastructures qui les caractérisent. A ce propos, l'état des lieux, dans certaines localités, renseigne sur les retards remaequables, en matière d'aménagement. Le cas d'El Menia, Mansourah et Hassi-Lefhel est édifiant, en la matière, avec plusieurs années de retard sur la réalisation du plan de l'assainissement.

A Ghardaïa, le réseau d'assainissement existant couvre moins de 60% des besoins de la région et est caractérisé par des rejets à ciel ouvert, dans certains endroits, de l'Oued M'zab, a proximité du quartier Bab Saâd, par exemple. De même, à Touzouz, où le réseau d'assainissement est inexistant. Autant de réalités reconnues, mais surtout assimilées par les autorités locales. C'est ainsi que se dessine le présent schéma directeur d'aménagement urbain de la vallée du M'zab. Pourtant son objectif global, annoncé par les hautes autorités du pays, est de hisser le « Grand Ghardaïa » au rang de « grande métropole régionale dans le sud du pays », harmonieuse et durable. En effet, outre le fait qu'il doit viser le décongestionnement du centre de la métropole du M'zab, il doit aussi et surtout préconiser une mise à niveau salutaire de sa périphérie.

La réalisation de ces objectifs doit passer par un effort d'équipement, sans précédent, à travers la réalisation de grandes infrastructures, notamment en matière de travaux publics et de grands équipements structurants, visant le décongestionnement du chef-lieu et la mise à niveau des conditions nécessaires pour l'attrait des touristes et des investisseurs nationaux et internationaux, notamment, par création d'une offre foncière, à la hauteur des besoins, la réalisation de projets de développement urbain. En réponse aux besoins de Ghardaïa et des communes qui en sont dépendantes, divers projets ont été arrêtés et les perspectives sont, plus au moins, positives. Ainsi, à Ghardaïa, les cinq ponts, en cours de construction, pour 60 milliards de centimes, connaissent un retard considérable en matière de réalisation. Il est question, par ailleurs, de terminer le réseau d'assainissement, à travers l'ovoïde qui longe Oued M'zab, jusqu'à la ville millénaire d'El-Atteuf, dont les travaux ont commencé, depuis 2004. Concernant la création des nouveaux pôles d'El-Menia et de Metlili, la réalisation des sites s'amorcent très timidement. A travers toutes les communes de la wilaya, l'assainissement reste problématique.