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Les travaux de réhabilitation de quatre zones d'activités bientôt lancés

par J. Boukraâ

Les travaux de la réhabilitation de 4 zones d'activités seront lancés incessamment, a annoncé la direction de la PME et de la Promotion de l'investissement de la wilaya d'Oran. Il s'agit des zones de Hassi Benokba, Benfréha, Sidi Chahmi et Oued Tlélat. Une enveloppe budgétaire de 242 millions de dinars a été débloquée par la tutelle pour concrétiser cette opération. L'opération en question fait partie d'un important programme de réhabilitation qui touche plusieurs zones d'activités, devenues sources de pollution de l'environnement, et en particulier celle de Hassi Ameur, considérée comme la zone la plus polluée et polluante à Oran. Ces zones vont bénéficier de plusieurs actions. La zone de Hassi Ameur aura la part du lion avec la réfection du réseau d'assainissement, le bitumage des artères et l'installation de l'éclairage public ainsi que le réseau de distribution d'AEP. Selon la même source, les travaux d'installation d'une clôture au niveau de la zone de Hassi Ameur, qui compte près de 200 opérateurs économiques, ont été achevés. La tutelle a aussi débloqué 15 milliards de centimes pour le réseau d'assainissement au niveau de cette importante zone. Le suivi de l'opération de réhabilitation de ces zones sera pris en charge par des comités composés de représentants des communes et des différents secteurs concernés. La wilaya d'Oran, qui compte 19.518 PME, dispose de 18 zones d'activités et trois zones industrielles à Es-Sénia, Hassi Ameur et à Oued Tlélat qui est en voie d'extension. La nouvelle carte industrielle, qui se dessine à travers la création du pôle économique de la zone d'activités de Béthioua de 274 hectares, ainsi que l'extension de la zone industrielle de Oued Tlélat de 75 ha supplémentaires, prévoit une spécialisation des zones d'activités par filières et branches. La gestion des zones industrielles est confrontée à d'innombrables problèmes. Entre manque de financement et des unités industrielles qui ne payent pas les droits d'activités, l'Entreprise de gestion des zones industrielles est entre le marteau et l'enclume et n'arrive pas à concrétiser ses projets de réhabilitation. Pas moins de 40% des unités industrielles ne règlent pas les taxes et les droits d'activités. Devant cet état de fait, l'Entreprise de gestion des zones industrielles a poursuivi en justice plusieurs industriels. L'EGZIO a aussi besoin d'argent pour la réalisation de murs de clôture au niveau des zones, suite aux dernières instructions du ministère de l'Industrie, et la construction de nouveaux postes de contrôle pour renforcer la sécurité au niveau de ces zones. De leur côté, les industriels et les opérateurs économiques de la wilaya se plaignent de multiples défaillances en matière d'aménagement. Ils disent que même les travaux de réhabilitation sont souvent menés à la hâte.