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Bir El-Djir : 19.000 tonnes de déblais ramassées

par S. M.

Les services techniques de la commune de Bir El-Djir viennent d'entamer la campagne décidée par le chef de l'exécutif de la wilaya pour l'enlèvement des déblais et autres débarras de déchets (débris de construction, boue, gravats?). En l'espace de trois jours seulement, les engins de cette collectivité locale ont réussi à ramasser 19.000 tonnes de déblais dans les localités de Sidi El-Bachir et Douar Belgaïd, a-t-on appris hier de sources bien informées. La première journée de cette campagne, quelque 9.000 tonnes de déblais et autres excédents de chantiers de construction et d'aménagement menés par des particuliers ont été ramassées par les services techniques qui ont mobilisé des dizaines d'engins de travaux publics de grand tonnage pour évacuer les amas de débris. 4.000 autres tonnes ont été enlevées durant la deuxième journée et 6.000 durant la seule journée de jeudi.

 «Cette opération a permis l'éradication de plusieurs décharges sauvages dans cette collectivité locale. Elle sera élargie prochainement aux deux communes de Hassi Ben Okba et Hassi Bounif relevant de la daïra de Bir El-Djir», affirme de son côté la chargée de communication de l'EPIC Oran Propreté. Des réunions de coordination entre les différents services concernés par cette opération (urbanisme, DLEP, bureaux d'hygiène communaux, services techniques, maires?) ont été organisées par le chef de cette daïra au courant de la semaine dernière pour élaborer une feuille de route. Une quarantaine d'engins de travaux publics (chargeuses mécaniques, camions, pelles?) a été réquisitionnée pour cette campagne. L'EPIC a affecté de son côté une vingtaine d'agents pour le balayage des trottoirs du chef-lieu de cette daïra pour contenir un tant soit peu la prolifération des immondices.

Cette zone de la ville, qui connaît un véritable boom urbanistique et démographique, est confrontée à l'épineux problème des déblais qui offrent un spectacle désolant. Les habitants de l'ensemble des quartiers de Bir El-Djir, cette «ville-chantier», sont en fait de plus en plus inquiets de la dégradation de leur cadre de vie. Le nombre de ses habitants est passé de 20.000 à 200.000, selon la direction de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT). 90% de cette population réside dans le chef-lieu de la commune de Bir El-Djir. Il est à rappeler que le chef de l'exécutif a annoncé la semaine écoulée une grande opération d'assainissement des localités de la wilaya des dépotoirs «sauvages» générés par les actes de construction-démolition sous le grand sceau de «l'hygiène de l'environnement».