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Des projets d'eau pour les terres agricoles

par A. C.

Les retenues collinaires réalisées jusqu'à maintenant ou en cours de réalisation sont conçues premièrement pour renforcer l'irrigation d'appoint ou complémentaire pour les céréales notamment. par l'écoulement dit gravitaire d'où l'économie en énergie, c'est le cas, de celle d'El Agba (commune de Bir Dheb) qui vient d'être équipée de 17 bassins, d'une capacité de stockage en eau de 30 m3 chacun, en plus de sa dotation de pistes agricoles, de brise-vent, et de canalisations de différents calibres, tout cela afin d'assurer l'irrigation des parcelles de terre de quelque 140 ha. D'autres ouvrages hydrauliques du même type sont en voie d'achèvement à Bouroumana (commune de Bekkaria ), Brika à El Kouif ou encore Fidh Laba près de la localité de Bir Dheb, soit une superficie globale de plus de 400 ha qui bénéficiera de ce genre de dispositif d'irrigation. Pour M. Salah Saoud, chef de service de l'hydraulique agricole à la direction de l'hydraulique: «le rôle de la direction est la mobilisation des ressources en eau dont celles destinées au secteur de l'agriculture, cette première expérience sera étendue bientôt à d'autres retenues collinaires après leur équipement et leur mise en service. Toutefois, dorénavant les agriculteurs peuvent exploiter les eaux, en amont par la plantation des berges en arbres fruitiers (exemple les oliviers, afin de protéger les sols de l'érosion». Et d'ajouter que «les fellahs sont peu empressés par ces projets, nous dira-t-on à la direction de l'hydraulique, on a achevé notre part de travail, c'est au secteur de l'agriculture de prendre le relais».

Au niveau de la chambre d'agriculture, c'est un autre son de cloche qui résonne, puisque selon eux, les quelques parcelles de terre exploitées souffrent de l'éloignement des sites choisis pour la construction des retenues d'eau, conséquence, les fellahs sont dans l'incapacité d'assurer à eux seuls le transfert de l'eau jusqu'à leurs exploitations agricoles.

Ainsi et à défaut d'être des sources de mise en valeur agricole, elles deviennent un lieu privilégié de baignade dangereuse pour beaucoup de jeunes, des endroits difficiles à surveiller en dépit des consignes strictes d'interdiction de baignade.