Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

MC Oran: Belloumi et Mecheri Bachir démisionnaires: Mehiaoui prend du recul, Abdellilah Larbi en pompier

par M. Benboua

Rien ne va plus au Mouloudia d'Oran. De fâcheux évènements sont en train de miner le club, ce qui risque d'avoir des répercussions inquiétantes sur les staffs administratif et technique. Le même constat d'échec a été relevé chez les U20, battus au même titre que leurs ainés par le CRB (2-3). C'est donc la grande confusion qui règne chez les jeunes du MCO, où plusieurs conflits ont éclaté ces derniers jours, notamment entre l'entraîneur Gaïd Nacer et les responsables de la catégorie jeunes.

 Mais si la situation chez les jeunots du MCO est peu médiatisée, les problèmes de l'équipe séniors ont fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines. Le dernier coup de théâtre est constitué par les démissions de l'entraîneur adjoint Mecheri Bachir et du conseiller du président Lakhdar Belloumi, démissions qui se sont confirmées hier lors du match amical disputé par le MCO face au CR Bendaoud à El Karma et qui a vu donc l'absence des deux premiers cités.

 Selon des indiscrétions, l'adjoint de Slimani, Mecheri Bachir, qui a entamé sa mission depuis une semaine seulement, a cédé à la pression des supporters et de l'entourage du club. Face à cette cascade d'évènements, Mahiaoui n'a pas tardé à réagir pour dénoncer «les agissements perturbateurs de certaines personnes qui veulent à tout prix détruire l'équipe», dira-t-il. Tout en affichant son désarroi par rapport à ce qui se passe au Mouloudia, le président a insisté sur le fait que le MCO aurait pu jouer les premiers rôles, n'était-ce les intentions négatives de certaines personnes. «Il est regrettable de voir que même l'entourage et les enfants du MCO sont en train de porter préjudice au club. Cette guerre des clans n'est pas faite pour arranger les affaires du Mouloudia, car il faut assurer le maintien à présent». Face à cette situation confuse, tout le monde à Oran s'inquiète sérieusement sur le sort du club, d'autant plus que même le conseiller du président Lakhdar Belloumi, conspué par une frange de supporters, a décidé lui aussi de jeter l'éponge. Il semblerait que même le premier responsable de la barre technique Sid Ahmed Slimani est intrigué par tout ce remue-ménage, notamment avec le départ de Belloumi et Mecheri, ses deux appuis au sein de l'équipe. Par ailleurs, le président Mahiaoui nous a confirmé son intention de prendre du recul. «Les portes sont restées grandes ouvertes aux personnes qui se disaient prêtes à aider le club.

 Nous nous sommes même mis à la recherche d'un président de section, mais sans résultat. Aujourd'hui, je vais me contenter de gérer la société en tant que président du conseil administratif, car j'ai plusieurs autres obligations à honorer. Il reste un peu moins de deux mois avant la fin du championnat, puis après on verra plus clair», dira Mahiaoui. C'est donc Larbi Abdellilah, figure emblématique du MCO depuis l'ère Elimam, qui revient ainsi aux affaires du club en tant que président de la section football.

 C'est le concerné lui-même qui nous a confirmé hier cette information. «Il est certain que la situation qui prévaut actuellement au MCO n'est guère rassurante, mais il faut bien que quelqu'un tente d'y remédier. Il est vrai que je connais parfaitement le club et son entourage pour avoir déjà occupé ce poste, mais j'espère bénéficier de la confiance de tous les acteurs pour contribuer positivement au retour au calme», dira-t-il en conclusion.