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Le prix Nobel de la paix et l'Algérie, une distinction manquée ?

par Mohamed-Rédha Mezoui *

Il se veut être une récompense en même temps qu'une double reconnaissance éthique et universelle, pour tout ce qui peut consolider le progrès, la paix et le bonheur des hommes.

Les critiques et les polémiques qu'il suscite, font état des miroirs équivoques occultant un processus de la répartition de la créativité sociale ainsi qu'un mode d'appropriation du savoir et des techniques à des fins de domination et de reproduction du pouvoir. Un rituel sans surprise, rendez-vous est pris à l'Académie Royale des Sciences à Stockholm, le 10 décembre 2009.

 L'Algérie, pas encore formatée, ne doit pas faire le deuil d'un Prix Nobel de la Paix qu'il ne lui aurait pas été décerné en 2003, après tant de prouesses dans la résolution des conflits, la pacification (loi de la «Rahma», concorde civile et réconciliation nationale) et la diplomatie de la paix (Union africaine, Nepad, Ethiopie, Erythrée). Pas de déception à avoir pour un Prix Nobel de la Paix idéologiquement et foncièrement inéquitable (notamment en omettant les pays du Sud). Une alternative doit être recherchée pour encourager, pour récompenser «les justes» de toute l'humanité.



INTRODUCTION GENERALE

L'Algérie est, selon les observateurs étrangers, un pays qui a accompli des prouesses reconnues notamment dans l'apaisement des crises : la sienne d'abord, celle de la décennie noire (1989/1999) et, ensuite, dans ses actions diplomatiques de pacification sur le théâtre international et particulièrement celui du continent africain.

 Selon leur appréciation, jamais ce pays n'aurait été aussi proche d'une nomination au Prix Nobel de la paix, tout au moins jusqu'en 2006, tant il apparaissait comme être en adéquation avec l'esprit de cette honorifique distinction et en pole position pour ce qui est de la compétition. D'autant que jusqu'à cette date, le Prix Nobel de la Paix avait essentiellement été attribué à des pays «du Nord» (81 % - 2003) alors que la quasi-totalité des conflits pris en compte se trouvait dans «le Sud». Un rééquilibrage régional s'imposait, ce qui fut fait (Iran 2003, Kenya 2004, Egypte 2005, Bengladesh 2006) sous peine de remettre en cause, entre autres, l'universalisme de cette reconnaissance tant voulue par ses initiateurs, lorsqu'ils ont exclu toute restriction quant à la nationalité.

 Ces témoins partaient du constat qui prenait en compte notamment :

 - la sortie d'une crise décennale grave en ayant évité «la balkanisation du pays»;

 - la mise en oeuvre d'une «politique du Pardon», dès 1995, avec la loi de «la Rahma» (la Clémence) «Concorde et réconciliation nationale en cours en 2009» à l'instar de l'Afrique du Sud et de l'Amérique latine ;

 - de la contribution à la MUE de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) en une nouvelle structure « l'Union africaine» (UA) et au parachèvement d'un nouveau Partenariat pour le Développement (le NEPAD). C'est-à-dire à un édifice régional plus adapté pour faire face aux défis du XXIème siècle, notamment quant au Droit de l'Homme, de l'Etat de droit, de la démocratie et de la gouvernance ;

 - d'avoir initié une diplomatie de paix avec la médiation réussie entre l'Ethiopie et l'Erythrée avec «l'accord cadre d'Alger» (1) ;

 - et si l'on y ajoute une élection présidentielle pour un second mandat (2004) jugée comme «acceptable» par les observateurs étrangers.

 C'est-à-dire un ensemble de remarques qui laissait croire que l'éligibilité de l'Algérie au «Prix Nobel de la Paix» était des plus vraisemblables et même imminentes notamment depuis le début du millénaire, et principalement à partir de 2003 à 2006.

 L'Algérie aurait-elle manqué d'être honorée par cette distinction internationale ? Pour quelle raison ? Est-ce une réelle déception ?

 Le «réalisme» commande pourtant de ne pas perdre de vue que le Prix Nobel, et particulièrement dans sa déclinaison pour «la paix», n'est pas exempt de critiques ni de polémiques notamment quant on l'incrimine d'être un moyen «d'instrumentalisation idéologique» édictant les normes des puissants d'aujourd'hui.

 La resolution des conflits par la pacification (eninterne : Rahma, concorde civile, réconciliation nationale) ET LA DIPLOMATIE DE PAIX (en externe : Union africaine, Nepad, Ethiopie et Erythrée)



I/ L'ALGERIE EN ADEQUATION AVEC L'ESPRIT DU «PRIX NOBEL DE LA PAIX»

Chaque année, depuis 1901, le Prix Nobel de la Paix se veut récompenser et distinguer, entre autres, tout effort en direction de la résolution pacifique des conflits, des droits de l'Homme, de la démocratie, de l'environnement et du développement économique et social dans le monde. En ce qui concerne l'attribution du Prix Nobel de la Paix pour l'année 2009 (2), il a déjà été enregistré un nombre record de 197 candidats en lice, postulants pour cette illustre distinction. Une liste dans laquelle figure notamment l'Algérie avec le Président Abdelaziz Bouteflika, lequel semble, entre autres, porté par un aréopage de députés, d'associations de la société civile et de notables algériens.

 Il faut se souvenir cependant, que 199 candidatures y avaient déjà déposées en 2005 - un pic selon les organisateurs -. A cette époque, selon des observateurs avertis, l'Algérie avec le Président Abdelaziz Bouteflika, y était déjà nominée, en plus d'être un challenger en pole position pour arracher ce Prix. Un contexte où il a été pris en compte que le régime politique algérien aurait réalisé un certain nombre de prouesses en adéquation avec l'esprit du Prix Nobel de la Paix, aux effets identifiables dès l'année 1999.

 En effet, c'est une lecture rendue possible à partir d'un certain nombre de choix politiques tant en internes qu'en externes :

 

UNE POLITIQUE DU PARDON

En interne, l'Algérie entame une déclinaison d'une «politique du pardon» à l'instar de l'Afrique du Sud ou de l'Amérique latine, comme réponse à la problématique du «comment sortir» de la violence d'Etat face à la barbarie de l'extrémisme religieux. C'est l'initiative politique, d'abord de la loi de la «Rahma» (la Clémence) 1995, puis de la Concorde civile, de «la réconciliation nationale» toujours en cours en 2009 (3), juste après avoir évité de devenir «un Afghanistan avant l'Afghanistan» ainsi que «la balkanisation du pays pendant toute une décennie noire» (1988/1999) en plus d'avoir représenté une réelle menace pour la sécurité du monde occidental (Cf. attentats en France de 1995).

 C'est d'avoir initié une «sortie de crise» qui a abouti à une pacification de la société, à un retour au développement économique notamment en profitant d'une conjoncture financière exceptionnelle, grâce à une rente pétrolière opportune et conséquente.

 Une politique du pardon dont la loi de la «Rahma» «la concorde civile» et «la réconciliation nationale» en ont été les instruments, laquelle a eu pour effet indéniable une réduction notable de l'intensité de la violence, elle consacre un «Etat debout» qui a survécu à la déferlante de «l'extrémisme islamique».

 Cette politique n'en reste pas moins non exempte de critique ou de polémiques, mais il faut reconnaître qu'elle a permis la reprise d'initiative du pouvoir à partir de la remise en marche des institutions algériennes. Notamment avec une diplomatie renaissante et, en tant qu'acteurs aux initiatives appréciées sur la scène internationale qui oeuvre pour la consolidation de la paix et de ses fondations, particulièrement dans le Continent africain.

CONSOLIDATION D'INSTITUTIONS DE PAIX ET

DE PROSPERITE:



? L'UNION AFRICAINE, LE NEPAD

Il est pratiquement impossible de ne pas prendre acte de l'implication positive de l'Algérie dans son «agir diplomatique» . Notamment dans la consolidation institutionnelle au niveau continental, en contribuant en tant qu'acteur international crédible au remplacement de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), laquelle a plus ou moins fonctionné de 1963 à 2002, date de sa dissolution et son remplacement par l'Union africaine (UA). Cette dernière se retrouve mieux architecturée, plus fonctionnelle pour répondre aux défis du XXIème siècle, notamment quant à la mise en oeuvre de l'Etat de Droit, des Droits de l'Homme et de la bonne gouvernance.

 L'Union africaine se donne ainsi pour mission de redynamiser le processus d'intégration politique, de dépasser les séquelles du colonialisme, d'affirmer sa souveraineté sur le continent et de peser dans le concert des nations en tant qu'acteur à part entière. Et cela, grâce notamment à la mise en place d'une Autorité partagée entre la Conférence des chefs d'Etats et un Parlement Panafricain, mis en place en 2003 avec une perspective de s'ouvrir aux membres de la Société civile africaine. Il en est ainsi avec la «Prévention des conflits» un outil où l'Union africaine se donne le droit d'ingérence, entre autres, dans certains cas de génocide ou de crime de guerre en plus d'un refus systématique de reconnaissance d'une prise de pouvoir par un coup d'Etat (article 4 de la Charte de l'UA).

 Une non-reconnaissance déjà appliquée à trois Etats qui ont été suspendus de l'Union (Mauritanie, Guinée et Madagascar).

 L'Union africaine s'inspire largement de l'expérience de l'Union européenne, le secrétariat général de l'ancienne OUA a été remplacé par la commission qui a un pouvoir d'initiative et non seulement exécutif ; ce n'est donc pas du «copier-coller». Une originalité qui pourrait être source de progrès dans la gouvernance.

 La paix et la prospérité sont toutes deux indispensables pour une construction durable. C'est également ce souci d'arriver à vivre ensemble dans le bien qui a été inscrit dans un grand projet économique à vocation continentale le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (Nepad).

 

? LE SOUCI DE LA PROSPERITE (NEPAD)

Là aussi, l'Algérie s'est avérée très active, notamment en tant que membre du Comité des cinq initiateurs du document stratégique du projet pour le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (Nepad), entre autres, avec l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Nigeria et le Sénégal.

Ce document, ou plutôt cette feuille de route concise, se veut être un programme pour contribuer à la renaissance de l'Afrique en prenant bien soin de lier conditions politiques avec l'économique. Cette démarche marque une rupture avec les précédentes (4) tant elle vise à atteindre un développement apaisé et durable pour l'Afrique tout en consolidant et «l'Etat» et le «marché». L'Afrique se veut, entre autres, être capable de pouvoir faire face aux pressions commerciales inéquitables américaines tant du «African Growth opportunity ACT (AGO) (5), que de l'Union européenne (UE) avec le cadre des «Accords de Partenariats Economiques» (APE), ou encore de l'offensive chinoise en passe de devenir le premier partenaire commercial du continent avec plus de 108,6 milliards de dollars en 2008 (6).

Un nouveau partenariat avec le Nepad capable de s'imposer notamment face aux problèmes des «subventions» accordées aux agriculteurs américains et européens, et globalement instaurer un commerce «plus» juste avec l'Afrique. La consolidation de ses institutions politiques s'accompagne d'une nouvelle vision de développement, l'Afrique qui se veut devenir un acteur international incontournable dans l'agenda des grands événements mondiaux, comme cela fut le cas dans le dernier G20 à Londres (avril 2009).

 Les efforts de la diplomatie algérienne, notamment dans ce cadre de consolidation d'institution de la paix (UA) et de prospérité (Nepad), sont très importants et facilement quantifiables (en moyens conséquents, tant diplomatiques, politiques qu'économiques). Faut-il rappeler encore la médiation réussie dans la résolution du conflit Ethiopie-Erythrée ?



LA MEDIATION ALGERIENNE: «UN INGINEERING DE LA NEGOCIATION APPROPRIEE»



? CAS DE L'ETHIOPIE ET DE L'ERYTRHEE

Faut-il ajouter le rôle positif de l'Algérie dans la médiation réussie, dans le cas particulier du conflit séculaire et complexe entre l'Ethiopie et l'Erythrée et qui a abouti à «l'accord-cadre d'Alger» (le 28.12.2000), lequel mit fin aux hostilités entre les belligérants ?

 L'impulsion bénéfique de l'Algérie dans l'aboutissement de la résolution de ce conflit en «Afrique de l'Est» marque incontestablement le retour sur la scène internationale en tant qu'acteur et promoteur d'une diplomatie de paix des responsables algériens.

 C'est une prouesse managériale dans la résolution des conflits qui a consisté en une manoeuvre dialectique :

 - D'abord, par une extension de la considération donnée aux belligérants

 ? En la mise en concert de «hauts dignitaires» mondiaux, entre autres, des représentants des Nations unies (UN) (Kofi Anane), de l'Union européenne (UE) (M. Rino Serri), des Etats-Unis d'Amériques (USA) (Anthony Lake, Suzanne Rice, Madeleine Albright), du G.77 et de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) (Obasango du Nigeria et G. Eyadema du Togo). C'est-à-dire, avoir réussi une mobilisation internationale de haut niveau non négligeable autour de ce conflit local. Cette performance a eu un double effet stratégique :

 - le désenclavement diplomatique de l'Algérie, c'est-à-dire de la rupture de l'isolement du régime algérien, effet collatéral engendré par l'arrêt brutal du processus électoral de janvier 1991 par l'armée ;

 - mais aussi le «retour en capacité» de l'Etat (full state) lequel a été en mesure de dénouer une crise intérieure grave avec, entre autres, la mise en oeuvre d'une «politique de réconciliation nationale», et donc de retrouver ainsi une certaine crédibilité (intérieure qu'extérieure) pour peser dans la médiation de ce conflit.

 - Ensuite, par un processus de dédramatisation du litige. C'est ainsi que l'expertise algérienne dans «la résolution des conflits par la médiation» a été appréciée particulièrement quant à la démarche employée (extension de la considération/minoration du litige) dans le cas de cet affrontement violent et fratricide entre l'Ethiopie et l'Erythrée déclenché le 6 mai 1998, autour de la ville de Badme, sur la frontière ouest entre les deux pays et où l'Ethiopie tendait à vouloir réaffirmer sa souveraineté. - C'est pour 400 km² de terres arides situées à l'articulation du monde nilotique de la Corne d'Afrique et de la région des Grands Lacs, dans le triangle de Yirga - et qui ne méritait pas la mort du moindre soldat.

 ? Le «non-dit» dans ce contentieux aurait pu être celui du problème oppressant du manque de débouché maritime pour l'Ethiopie - avec la perte du port de Massada sur la mer Rouge, redevenu Erythréen, suite au redécoupage onusien (8) - et de l'accès fluvial possible du côté de la région des Grands Lacs (Kenya, Ouganda) ;

 ? Un type de conflit violent, fratricide (9) (entre Tigréens éthiopiens et érythréens) qui trouve ses sources déjà dans l'histoire, entre autres, des TARES HERITEES du colonialisme européen, de ses contradictions et rivalités (Italiens, Français, Anglais), dont l'expansionnisme violent a bloqué l'avènement de l'Etat Nation dans ces régions en y imposant des entités géopolitiques artificielles. Ces dernières ayant pour fonction d'assurer essentiellement l'hégémonie et la prédation sur le patrimoine et les ressources de ces pays, le tout en faisant fi des ethnies, des peuples, des cultures et des religions rencontrées sur le terrain ici et là.

 L'intelligence du contexte historique doit nécessairement prendre en considération, la chute de l'empire soviétique, mettant ainsi fin au monde Bipolaire. Un événement capital, marqueur d'une accélération de l'histoire, laissant présager «le crépuscule des idéologies» comme moteur politique, en même temps que d'une remise en question des prétentions du «communisme» ou du «libéralisme» à l'universalisme ou au messianisme quant au bonheur de l'homme. C'est donc le constat de la fin des certitudes eschatologiques, (10), que des substituts ici et là, fondamentalistes, évangélistes, apocalyptiques nihilistes, etc. qui vont s'empresser d'essayer de remplir le vide ainsi créé. «L'après-duopole» s'avère générateurs de chaos et, par là même, du «grand désarroi des populations» (Alfred Grosser/Emmanuel Mounier) dont n'ont échappé ni ceux d'Algérie, d'Ethiopie, d'Erythrée ou du reste du monde. Comme l'atteste l'émergence des tensions et conflits depuis 1989, date à laquelle se profile un développement planétaire sans barrières, où tout est proche, où tout communique et «semble accessible. C'est le «global village» (Mc Luhan) (11), c'est-à-dire une nouvelle étape franchie par l'humanité. Les relations de puissances deviennent en toute évidence plus complexes, les alliances ou les ruptures d'alliances se font au gré de la géopolitique. C'est-à-dire, «des acteurs, des enjeux qui découlent de leur confrontation et des dynamiques territoriales qui découlent de celles de leur rivalité» (12).

 Précisément, dans ce conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée, l'action de l'intense médiation algérienne a consisté à agir et interagir sans compter (sollicitant intensément appareils diplomatiques et réseaux), notamment sur principalement trois sphères d'enjeux, selon la théorie de Pierre Vercauteren, en relations internationales (13) : celle de la «signification de l'économie et de la sécurité».

A suivre



Références :

(1) Cérémonie de signature de l'accord de paix entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Mardi 12 décembre 2000. Alger. http : //www.el mouradia.dz

Doc. Assemblée générale ONU. Conseil de sécurité du 13.12.2000.

(2) AFP/MAP. 27.12.2008

(3) Politique du pardon. Sandrine Le Franc. PUF Paris : 2002. 303 pages

Le pardon en politique internationale. W. Bole, D. Christiansen, R.T. Hennemeyer. Nouveaux Horizons Paris 2007. 194 pages.

Justice et réconciliation. Politique africaine n° 92 du 12/2003. Ed. Karthala Paris. 2004. 206 pages.

(4) (Nepad) http : //www.memoire online. Com 06/06/164/M. Nepad. Le 05.08.09

(5) J. Afrique n° 2510 du 15 au 21/02/2009. Chine Afrique. Le grand bon en avant. P. 13

(6) J. Afrique. Op. cit. P. 11-13

(7) Alfred Grosser et Emmanuel Mounier. «Désordre établi». Revue Esprit, 1967.

(8) Aymeric Chauprade/François Thual. Dictionnaire de géopolitique. Ethiopie. P. 155-158. Ed. Ellipses. Paris 1999.

(9) Courrier international n° 508 du 27 juillet - 16 août 2000

(10) Escathologie «Dernières choses» est l'étude aussi bien du sort de l'homme (après sa mort et dans l'au-delà) que l'avenir du monde tout entier (fin des temps et début d'un monde nouveau). Gerhard/J. Bellinger. Encyclopédie des religions. La Pochothèque. Paris 2000. P. 186

(11) Mac Luhan. Le village global. Comprendre les médias. New York Mc Graow-Hill Book - 1964

(12) Aymeric. Chauprade/F. Thual. Concept de la géopolitique. P. 481- Op cit.

(13) Pierre Vercauteren. L'après Duopole. Ed. Economica. Paris 1997. P. 23-45