Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Une ville «mal chaussée»

par E. H. D.

Toutes les rues et ruelles de la ville de Tiaret, et notamment celles de la partie sud de la ville, sont dans un très mauvais état, au grand dam des automobilistes et même des simples piétons. En effet, alors qu'elles ont été retapées à coups de milliards il y a à peine une année de cela, les dernières intempéries ont mis à nu les nombreuses malfaçons et autres tricheries dans la pose du bitume. A «Volani» par exemple, un quartier desservi par deux voies et un axe stratégique de la nouvelle ville, où le trafic automobile est le plus important de tout Tiaret, les ornières et autres nids-de-poule sont si nombreux que les usagers de la route ont l'impression de marcher sur un champ de patates. «Même un véhicule tout-terrain y laisserait sa mécanique», tempêtait lundi un taxieur qui y a laissé un amortisseur, cassé après une chute brusque dans une «crevasse» près du siège de la poste. De nombreux automobilistes y laissent qui un pot d'échappement, qui un pneu, qui des amortisseurs... Il y a deux semaines de cela, des nids-de-poule gros comme des cratères ont été colmatés à la hâte, pour céder dès les premières pluies. Pourtant, une enveloppe financière de plusieurs dizaines de milliards de centimes a été dégagée par les pouvoirs publics pour la reprise totale du réseau routier urbain et périurbain, confessait dernièrement le directeur des travaux publics sur les ondes de la radio locale. Et au moment où toute la population jase sur le mauvais état des routes à l'intérieur du périmètre urbain de la ville, la commune et la direction des travaux publics en sont encore à se jeter la balle pour savoir à qui incombe le travail de réparer ces routes qui donnent à la capitale de la wilaya un visage si hideux.