Finalement, les analyses ont confirmé que ce sont bien les gâteaux pris en dessert (mille-feuilles), qui étaient à l'origine de l'intoxication collective survenue à la cité universitaire, Nahess Nabil de Constantine, où, en définitive, ce sont 80 étudiantes résidentes, qui ont été admises au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine pour examen. C'est ce qui nous a été indiqué par la direction de l'hôpital, qui souligne que l'établissement a commencé à recevoir les résidentes évacuées par ambulances tôt le matin de la journée d'hier, soit vers 7 heures 30, et qu'il a continué à en accueillir jusqu'en fin d'après-midi.

Une partie des étudiantes, 43 exactement, après une mise en observation d'une demi-heure pour chaque patiente par les médecins, et une prise en charge appropriée consistant en la mise sous sérum ainsi que l'administration d'injections anti-spasmodiques etc, ont pu rentrer à la résidence universitaire. Toutefois, six d'entre elles ont dû être retenues jusqu'à 18 heures, pour observation et examens supplémentaires. Mais après l'amélioration de leur état de santé général, et au vu des résultats positifs des analyses, elles ont été libérées. A noter que les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer l'origine exacte de cette intoxication quasi générale des résidentes.