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Recrudescence des agressions

par E. H. D.

Au point que certains endroits de la ville sont devenus de véritables coupe-gorge, même en pleine lumière du jour, les agressions physiques des passants prennent une ampleur telle qu'elles inquiètent au plus haut point la population de la ville de Tiaret. Certains quartiers de la ville, pour assurer leur sécurité, ont décidé de garder fermés leurs accès de jour comme de nuit.

D'autres ne peuvent plus laisser leurs enfants aller tout seuls à l'école, de peur pour leur sécurité. En effet, une recrudescence des plus inquiétantes des agressions des personnes sans défense, souvent en plein centre-ville, est enregistrée ces derniers jours au plus grand désarroi des citoyens. Un enseignant en retraite, et alors qu'il lisait tranquillement le journal devant chez lui, a été pris pour cible par deux malfrats qui lui ont mis le couteau sous la gorge pour le délester de son téléphone portable. Au niveau de la «place rouge», en plein coeur de la ville et au beau milieu d'une foule toujours compacte, des agressions et autres vols à la tire ont lieu tous les jours malgré les rondes peu dissuasives des brigades de la police judiciaire.

Une scène digne d'un film de série noire a eu pour théâtre le populeux quartier de Volani, au sud de la ville de Tiaret, lorsque deux jeunes femmes, pendant qu'elles se rendaient à leur domicile en fin d'après-midi, sont tombées dans un traquenard pour être «soulagées» de leurs bijoux et téléphones portables.

L'agression s'est déroulée sous l'oeil atterré des passants, personne n'ayant pu intervenir face à «trois malfrats lourdement armés d'armes blanches», reconnaît un habitant du quartier encore sous le choc. Depuis le début du mois en cours, plus d'une centaine d'agressions à l'arme blanche ont été enregistrées à travers différents quartiers et cités populaires de la ville de Tiaret, selon des statistiques fournies de source hospitalière.