![]() ![]() ![]() ![]() Le directeur général de la
Bourse d'Alger, Yazid Benmihoub a affirmé que «le
marché boursier en Algérie connaît depuis ces deux dernières années une
dynamique sans pareille».
Précisant que pour ce qui est du nombre d'entreprises introduites à la Bourse d'Algérie «on est passé de 5 à 8 titres cotés». Lors de son intervention, hier, au Forum d'El Moudjahid, M. Benmihoub a souligné que «rien que pour l'exercice 2024-2025, nous avons enregistré l'introduction de trois entreprises dont deux banques publiques, à savoir le CPA et la BDL». Tout en reconnaissant qu'on est encore loin des potentialités offertes par le marché financier algérien et le développement économique, le conférencier s'est montré tout même optimiste. Il affirme dans ce sens que le marché boursier devrait connaître l'émergence d'autres entreprises dont certaines ont déjà fait l'annonce d'intégrer la Bourse d'Alger en citant les sociétés Ayrade et Djezzy. L'invité du Forum d'El Moudjahid a admis qu'il y a toujours cette réticence de la part des entreprises, du fait qu'on a seulement 8 entreprises algériennes cotées en Bourse, mais il s'est dit convaincu qu'il y a des choses à faire pour changer cette donne, notamment en matière d'information et digitalisation des processus ainsi qu'en matière d'analyse financière. Il relativise en affirmant que ces chiffres sont satisfaisants. Affirmant qu'en valeur «on était à 13.000 investisseurs, avec l'introduction de 3 autres sociétés dont le CPA, on est ainsi passé à 70.000 investisseurs». Et d'ajouter que la valeur transigée sur le marché est également importante. «Le marché principal qui comprend la cotation de grandes entreprises était en 2023 à 503 millions de DA, il est passé à de 2, 7 milliards DA en 2024 «. Et d'affirmer «qu'on devra dépasser largement les 3 milliards de DA d'ici la fin de l'année 2025". Selon l'intervenant, lorsqu'il y a des introductions à la Bourse d'Alger, notamment d'entreprises connues, l'investisseur est là, donc il y a du «potentiel». M.Benmihoub a tenu à souligner que «la dynamisation du marché boursier est en fait liée à la qualité des émetteurs et à l'introduction de nouvelles entreprises, et tout le monde doit travailler sur ça, c'est-à-dire l'ensemble des acteurs de l'écosystème» recommande l'invité du forum d'El Moudjahid. «Si je prends les aspects liés notamment à la rentabilité des titres cotés, notre marché est prometteur, comparativement aux placements au niveau bancaire», souligne-t-il ajoutant que la Bourse offre des rendements extraordinaires. « On est passé en moyenne de rendement pour l'ensemble des entreprises de 4% à 12% nets d'impôt», indique Benmihoub qui souligne, à titre comparatif, que «la Bourse de Tunis compte 80 entreprises cotées et celle d'Alger 10 fois moins». Mais, dit-il, «en termes de capitalisation, l'introduction seulement du CPA et de la BDL a permis d'atteindre la moitié de la capitalisation de la Bourse tunisienne». Donc, affirme-t-il, «le potentiel est là. Si on lui rajoute les entreprises qui sont dans le pipe, telles que Djezzy qui a annoncé son entrée prochaine et la société «Ayrade» qui a déjà déposé sa demande pour son introduction en Bourse ainsi que d'autres sociétés et les soukouk, la Bourse d'Alger a tout le potentiel pour être la plus active dans la région MENA, à long terme». |
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