Alors que le jardin public
de la cité « Mohamed Djahlane » a été ouvert
provisoirement au public en attendant sa prochaine inauguration officielle, des
motards viennent chaque après-midi déranger les familles qui viennent chercher
un peu de repos dans cet espace vert et de jeux pour enfants. En effet, malgré
les différentes campagnes de sensibilisation des services de sécurité, police
et gendarmerie, les nuisances sonores, surtout la nuit, exacerbent la
population. Les nuisances sonores et les risques d'accidents induits par
l'utilisation des motocycles et le déplacement des cortèges nuptiaux à
l'intérieur des périmètres urbains, suscitent la colère de la population qui ne
cesse de se plaindre à qui veut bien l'entendre. Pourtant, des dispositions ont
été prises par le passé en vue d'éliminer graduellement toutes les formes de
nuisances sonores provoquées par la circulation des motocycles «débridées»,
dans le cadre d'une campagne de prévention et de sensibilisation, destinée à
préserver la quiétude et la sécurité des habitants des agglomérations urbaines.
De véritables rodéos sont organisés chaque fin d'après-midi le long du
boulevard long de plusieurs centaines de mètres allant du rond-point de «Volani» jusqu'au siège d'Algérie-Télécom. «Il faut
absolument limiter la prolifération de ces motos pétaradantes et les
désagréments qui en découlent», tempête Khaled B., un habitué d'un café du
coin. S'agissant de la conduite risquée, observée lors des déplacements des
cortèges nuptiaux, il s'agit là d'un autre «phénomène de mode» qui inquiète les
citoyens.