Le conseiller du ministre
de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeldjebbar Daoudi, a révélé dimanche que le secteur de
l'Enseignement supérieur a été renforcé par 54 plateformes numériques.
S'exprimant à l'émission «Invité
du matin» de la première chaîne de la Radio algérienne, M. Daoudi a indiqué que
les 54 plateformes numériques sont orientées vers les aspects pédagogiques, de
recherche et de service, faisant du secteur de l'Enseignement supérieur «un
pionnier de la numérisation», a-t-il souligné. M.
Daoudi a déclaré que «58.000 étudiants et professeurs ont été formés en
anglais», et que «le taux de réussite a considérablement augmenté dans les
universités algériennes, qui avaient un taux d'échec élevé en première année (38%)
et qui est maintenant à hauteur d'environ 17%, grâce à l'adoption du système de
numérisation», a-t-il relevé. Outre le constat de la
grande ouverture sociale et économique des universités algériennes, il a
indiqué que le Trésor public a économisé des milliards suite à l'adoption d'un
modèle zéro papier en 2023, avec un gain de 520 milliards de centimes en trois
mois, en sus de 96 milliards au dernier trimestre, a-t-il
précisé. L'intervenant a annoncé le lancement d'une nouvelle plateforme basée
sur l'intelligence artificielle (IA) pour permettre de meilleurs choix à
l'approche de la rentrée universitaire 2024-2025. Soulignant que le niveau des
universités algériennes se hisse à la hauteur des niveaux dans les plus grandes
universités internationales, sur la base de plusieurs indicateurs, notamment
l'entrée de 23 universités en position avancée dans le classement mondial,
ainsi que le classement de plusieurs chercheurs algériens, des étudiants
médaillés d'or dans les concours internationaux, dont les Olympiades de
mathématiques. M. Daoudi, qui a évoqué la création de plusieurs nouvelles
disciplines et l'ouverture de l'université à l'entrepreneuriat, a rappelé que
l'université algérienne ne se limite plus à fournir des services éducatifs
classiques, comme c'était le cas depuis l'indépendance, elle est devenue
aujourd'hui une valeur ajoutée à l'économie nationale en tant que productrice
de richesses, de projets d'affaires et de programmes de développement
scientifique.