|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
«Je ne suis pas parti de moi-même,
on m'a forcé à partir», dixit Corentin Martins, le
désormais ex-coach du Paradou AC. Ce qui signifie clairement qu'il n'y a pas eu
de séparation à l'amiable comme le prétendent certains. Remercié par le PAC, il
y a une semaine, Corentin Martins est revenu dans un entretien avec le média AfrikFoot sur les raisons de son départ après six mois à la
tête de la barre technique du Paradou. L'ancien sélectionneur de la Mauritanie
et de la Libye a bel et bien déclaré lors de cet entretien avoir été forcé à
quitter son poste : «Je n'ai pas quitté, on m'a forcé à quitter, ce n'est pas
pareil. Ils ont souhaité faire venir un adjoint supplémentaire pour m'aider. Je
leur ai dit que je n'en avais pas besoin. J'avais un adjoint, un entraîneur des
gardiens, un préparateur physique. Je n'avais pas besoin d'une autre personne, mais
les dirigeants voulaient que je le prenne, j'ai dit non. Je leur ai dit qu'il
était mieux qu'on s'arrête là. C'est une décision qui a été prise, et à partir
du moment où je ne suis pas en phase avec les dirigeants, mieux vaut que chacun
suive sa route». Pour sa succession, les responsables du Paradou AC ont jeté
leur dévolu sur le technicien tunisien Radhi Jaïdi.
Selon notre source, les deux parties sont parvenues à un accord pour un contrat jusqu'à la fin de la saison en cours avec option de prolongation. L'entraineur tunisien devrait, si l'on croit certaines informations, rallier Alger pour superviser sa nouvelle équipe face au CS Constantine, aujourd'hui au stade Chahid Hamlaoui pour le compte de la 22e journée avant d'entamer officiellement sa mission. Mais d'abord, Radhi Jaïdi devra régler sa situation avec son club employeur actuel, le Cercle de Bruges, où il occupe le poste d'entraîneur adjoint. |
|