Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Recherche Scientifique: Le premier véhicule électrique algérien produit en 2025

par El-Houari Dilmi

  «Le premier véhicule électrique «Made in Algeria» sera produit en 2025», a annoncé, hier mardi, le Pr Mohamed Bouhicha, Directeur général de la Recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Mohamed Bouhicha a expliqué «qu'après la présentation du prototype en avril dernier par le Centre de Recherche en Technologies Industrielles (CRTI), le premier véhicule électrique sera fabriqué à partir de l'année prochaine par un consortium constitué du CRTI et des industriels».

En plus du secteur automobile, les centres de recherche et les différents laboratoires relevant du ministère de l'Enseignement supérieur développent des inventions pour «pratiquement tous les secteurs», a encore révélé l'invité de la Radio, précisant, toutefois, que «la priorité est accordée aux secteurs stratégiques, à savoir la Sécurité alimentaire, les Energies renouvelables et la Santé des citoyens».

Selon le représentant du ministère de l'Enseignement supérieur, une cinquantaine de recherches ont, d'ores et déjà, été communiquées aux différents secteurs en vue de les rentabiliser. Bouhicha a cité, entre autres, les innovations proposées au secteur de l'Agriculture visant à améliorer la conservation des céréales et à sélectionner les meilleures semences résistantes aux changements climatiques.

Pour le domaine de la Santé, les centres de recherches ont proposé des dispositifs de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des modèles robotisés permettant de suivre les malades. Le représentant du département de Kamel Badari a déploré, par ailleurs, «le manque d'implication des entreprises dans le développement de la Recherche scientifique et l'absence d'intérêt des investisseurs pour les produits proposés par les chercheurs». «C'est pour cette raison que nous encourageons, aujourd'hui, nos chercheurs à créer leurs propres entreprises et développer des produits finis qui constitueront une valeur ajoutée pour l'Economie nationale», a-t-il indiqué.