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Mouvement associatif: Le financement pose toujours problème

par M. Aziza

En dépit de leur nombre assez important, certaines associations en Algérie souffrent toujours du problème de financement, de relation, de projet et d'absence de siège.

Autrement dit, elles ont besoin d'outil de travail essentiel pour jouer pleinement leur rôle et être actives et efficaces au sein de la société.

C'est ce qu'a affirmé, avant-hier, le président de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, dans une déclaration au « Le Quotidien d'Oran », en marge d'une soirée de reconnaissance du travail généreux accompli par les associations au profit des malades, organisée à l'hôtel Aurassi par « Essaha » et sous le parrainage du ministre de la Santé.

M. Benbraham a affirmé que ce genre d'évènement permet en fait une connexion entre la société civile et le secteur économique, avec la présence de représentants d'entreprises pharmaceutiques.

Il souligne qu'à travers ce qu'on appelle la responsabilité sociale des entreprises économiques (RSE) qui est en train de s'appliquer en Algérie, on va ainsi promouvoir le tissu relationnel de financement des associations ou des sites spécialisés.

En précisant qu'il s'agit là d'un objectif qu'on veut bien atteindre. Et en rappelant que l'observatoire a déjà signé une convention avec le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), pour établir justement cette connexion entre les entreprises économiques et les associations.

« Je pense que les orientations futures sont centrées sur le développement, la participation de la société civile et la démocratie participative », dit notre interlocuteur qui souligne que ces nouveaux concepts de gouvernance nécessitent un amendement de certaines lois en relation avec le mouvement associatif, notamment en matière de démocratie locale. Et de citer l'amendement du code communal où la société civile au niveau local devrait avoir un large champ d'intervention.

Il se dit optimiste, affirmant que d'après ses échos, il y a tout un chapitre réservé à la société civile et pas seulement un article dans le nouveau code communal en préparation.

Il souligne qu'il faut impérativement outiller la société civile à travers des lois qui peuvent l'aider, indiquant, en outre, que la loi sur les associations qui fait l'objet de révision et qui a été soumise à une deuxième lecture, répondra certainement aux principales préoccupations du monde associatif.

A noter qu'une trentaine d'associations, les plus actives notamment, dans le domaine de la santé a été honorée lors de cet évènement.