Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a insisté jeudi à Tlemcen sur «l'intensification des liens entre l'administration, les journalistes et les citoyens, et le renforcement et le développement de la presse locale et de proximité qui doit s'acquitter d'un devoir important, celui d'informer le public notamment dans le contexte du changement profond de la profession exigeant un accompagnement des efforts de développement croissant de l'Algérie nouvelle et du monde de la numérisation et de l'intelligence artificielle avec professionnalisme».

Dans son allocution d'ouverture lors de la 5ème session de formation des responsables des cellules de communication et les responsables des radios locales et journalistes des wilayas de Sidi Bel-Abbès, Aïn Témouchent, Saïda, Naâma, El-Bayadh et Tlemcen, sur la communication institutionnelle, organisée les 9 et 10 février, au centre des études andalouses, par le ministère de la communication en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, ainsi que le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministre de la communication a précisé que le souci de l'Etat est de promouvoir le droit du citoyen à une information crédible en temps réel en ce qui le concerne dans les différents domaines et au niveau local. «La formation n'est plus un simple choix mais désormais elle est devenue une nécessité absolue. Elle figure parmi les outils susceptibles d'améliorer les aptitudes et les capacités des journalistes et des professionnels des médias dans le cadre des succès réalisés par notre pays confronté aux complots et à différentes menaces, et à la forte concurrence sévissant de plus en plus au sein de la presse nationale pour peser sur l'opinion publique, influencer les relations individuelles et collectives ou produire des informations erronées sur les réseaux sociaux de nature à changer les attitudes et certains comportements qui sèment la discorde entre les citoyens et qui entravent l'envol économique de l'Algérie », a-t-il notamment souligné.

«L'enjeu pour ces nouvelles formations tient dans la mise en avant de l'image de marque de notre pays et ses multiples réalisations et à défendre ses intérêts et ses choix politiques. Il s'agit, en outre, d'assurer une sécurité cybernétique et de concrétiser à travers la communication institutionnelle une relation cohérente et fiable entre le citoyen et l'administration, mais aussi à prévenir tout impact de Fake-news sur le citoyen. Les journalistes et les professionnels sont le rempart contre les fausses informations portant atteinte à l'Algérie et ses intérêts », a ajouté le ministre.

De l'avis général, les échanges lors de la 5ème session de formation ont été riches et constructives avec des thématiques purement académiques et diversifiées et des échanges profonds entre des conférenciers, des universitaires, et les participants.

Outre des travaux pratiques sous formes d'ateliers organisés durant ces deux journées, neuf autres communications ont été présentées sur différents thèmes axés toutes sur la communication institutionnelle.

Lors des débats, les interventions ont porté sur de nombreuses questions ayant trait aux formes d'écriture et d'organisation de l'information pour sa diffusion par le journaliste de la presse, le traitement d'un sujet journalistique au gré des supports médiatiques différents, l'écriture journalistique et ses fondements, la réception, les moyens de diffusion et la matière diffusée, les références morales et scientifiques de l'information diffusée au lecteur, l'évolution technologique du monde de la presse, la communication en cas de crise, l'éthique et la déontologie de la profession dans le cadre de la communication institutionnelle, la presse locale et la presse électronique.