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Misserghine, Bousfer, El Ançor et Mers El Kebir: Réception de près de 2.000 logements sociaux

par K. Assia

Près de 2.000 logements sociaux répartis sur quatre communes ont été réceptionnés, indiquent les services de la wilaya. Il s'agit, selon les mêmes sources, de 700 logements publics locatifs dans la commune de Misserghine, 500 à El Ançor, 500 autres à Bousfer et 32 à Mers El Kebir. Les opérations de raccordement aux réseaux divers (eau, électricité et gaz) sont achevées tout comme les travaux de revêtement des chaussées. Une opération pour déterminer les locaux à l'intérieur de ces sites d'habitat a été lancée. Ces locaux devront abriter des équipements publics, notamment une polyclinique, une antenne communale, un bureau de poste, deux agences de Sonelgaz et de la Société de l'eau et d'assainissement d'Oran (SEOR), a-t-on relevé.

Une commission de wilaya composée de représentants du wali d'Oran et de différentes directions de l'habitat, de l'urbanisme, de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) a procédé à une opération de contrôle et d'inspection des différents programmes d'habitat prévus pour leur attribution au courant de cette année. A ce titre, un quota de 1.032 logements répartis sur trois communes de la daïra d'Aïn El Turck sera distribué prochainement aux mal-logés, indiquent les mêmes sources. Ainsi, il est prévu l'attribution de 500 logements pour les habitants d'El Ançor, 500 autres à ceux de Bousfer et 32 logements pour les habitants de Mers El Kebir. Sans toutefois fixer une date exacte, nos sources indiquent que les opérations de distribution seront lancées incessamment.

Il importe de noter dans ce contexte que l'ex-wali M. Djari avait instruit les commissions de daïra de réactiver l'étude des dossiers de demandeurs de logements sociaux. L'enquête ménage, qui a été suspendue en raison de la crise sanitaire, a été ainsi relancée dans la daïra d'Aïn El Turck et ce, pour tenter de recenser les mal-logés et, pour le besoin, débusquer et écarter les fraudeurs qui tentent d'induire en erreur ladite commission.

Notons aussi que les autorités locales seront sans aucun doute confrontées à un compliqué dilemme pour confectionner les listes des bénéficiaires et ce, en raison du faible quota dont dispose cette daïra face à la forte demande des postulants. En effet, selon les mêmes sources, plus de 8.000 dossiers ont été déposés par les mal-logés des seules communes de Bousfer et d'El Ançor. L'étude des dossiers devra être achevée avant la distribution de quelque 1.000 logements dans ces deux communes.

Il y a lieu de signaler que l'opération de relogement des habitants du vieux bâti à Oran se poursuit toujours. Jeudi dernier, quelque 300 familles occupant de vieux bâtis, sis dans les délégations communales d'El Amir et d'Ennasr, dans la commune d'Oran, ont bénéficié d'une opération de relogement vers le nouveau pôle d'agglomération à Oued Tlélat, au sud d'Oran. Il s'agit de la deuxième opération du genre organisée par les autorités locales. La première s'est déroulée dimanche passé pour concerner 166 familles qui résidaient dans 23 immeubles menaçant ruine, situés au niveau de la délégation communale de Sidi El Bachir, relevant également de la commune d'Oran. Ces familles ont été relogées au même pôle d'agglomération d'Oued Tlélat. Un programme de 2.500 logements a été consacré aux occupants du vieux bâti situé dans le tissu de la commune d'Oran et de neuf délégations communales, telles que Sidi El Bachir, Derb, Sidi El Houari, El Mokrani, El Makarri

et El Hamri, selon le chef de la daïra d'Oran, Mourad Rahmouni. Ce responsable avait assuré, dans une déclaration à la presse en marge de cette deuxième opération de relogement, que les citoyens concernés «bénéficieront de leurs nouveaux logements prochainement au fur et à mesure que les bilans des enquêtes enclenchées par les services compétents avancent».