Depuis quelques jours, les prix des fruits et légumes ne cessent d'augmenter. Certes la tomate a perdu quelques dinars en passant de 90 DA, la semaine passée à 70 voire 60, cette semaine, mais à l'exception de ce fruit, tous les légumes et fruits ont pris l'ascenseur.

Une petite virée dans quelques espaces de vente nous renseigne sur cette situation. Avec un prix variant entre 450 et 480 DA, selon la qualité, les haricots verts ne sont pas à la portée des moyennes et petites bourses.

Cette flambée s'expliquerait par les produits hors saison dont les prix bondissent sur les marchés de gros, selon plusieurs vendeurs comme les poivrons. Ces derniers sont cédés entre 120 et 150 DA pour les vertes, alors que les rouges ont atteint les 230 DA.

«Tout ce qui provient des serres est cher car cela nécessite plus de moyens pour l'agriculteur, tandis que l'offre n'est pas très grande», juge un vendeur de fruits et légumes installé au quartier ?Boulanger'. Quant aux tomates, leur prix fluctue régulièrement sur les marchés, fait-il savoir, indiquant que leur prix de gros est actuellement compris entre 45 et 55 DA/kg. Pour lui, « même si certains clients se gardent d'en acheter, ce prix reste «raisonnable» par rapport à certaines périodes de l'année où il a même doublé».

Les prix des carottes et les navets valsent, d'un jour à l'autre, entre 90 et 100 DA. Pour la courgette, même si elle n'est pas très prisée par les ménages, elle est toutefois cédée entre 130, 150 et 140 DA/kg. La salade est cédée entre 100 et 120 DA, alors que l'oignon a gardé son prix à savoir 5 DA le kilo.

La pomme de terre a aussi gagné quelques dinars, en passant de 50 et 60 DA, ces derniers jours. Une même tendance haussière est constatée pour les fruits. «Les prix ont franchement augmenté pour les fruits hors saison, comme les pommes», admet un vendeur à Maraval. Du côté du poisson, la crevette dépasse les 4.500 DA le merlan entre 2.000 et 2.500 DA le kilo, et la sardine atteint facilement les 1.000 DA.. Il est rare de trouver des paniers pleins comme avant. Les commerçants expliquent cette flambée par la rareté des produits due essentiellement à la mauvaise distribution. Les ménagères, elles, arrivent tant bien que mal à payer le nécessaire qu'elles doivent prendre, surtout que la hausse a touché même les légumes secs depuis le début de l'année. Les prix des différents produits alimentaires de large consommation ont connu, au niveau national, une forte augmentation, la mercuriale des prix a pris une courbe ascendante soumettant à rude épreuve le pouvoir d'achat des familles algériennes, es prix des produits alimentaires ont, en moyenne, augmenté de 5%.