Les riverains de la petite
localité côtière de Bousfer Plage ont exprimé au Quotdien d'Oran leur vif désappointement au sujet de la
situation de déliquescence prévalant dans leur lieu de résidence, qui
s'identifie à travers l'utilisation des fosses septiques. Ce malheureux état de
fait a été soulevé par les habitants de cette localité, lors de la dernière
visite de travail de l'ex-wali d'Oran, qui a procédé au lancement des travaux
d'un espace de convergence dans cette localité. Nos interlocuteurs ont fait
remarquer que «les fosses septiques sont à l'origine de la dégradation de
l'environnement dans cette zone vers laquelle convergent des millions de
vacanciers chaque été. Nous avons à plusieurs reprises saisi vainement à
travers des requêtes les responsables concernés». Il importe de rappeler dans
ce contexte que les habitants du quartier Bensmir,
communément appelé douar naquousse, dans la
municipalité d'Aïn El Turck,
ont été confrontés à une situation similaire des années durant avant que leur
lieu de résidence ne soit ciblé par une opération d'éradication des fosses
septiques. En effet, trois ans auparavant, un apport d'un milliard de centimes
a été dégagé du budget primitif dont avait bénéficié la daïra pour financer ce
projet d'aménagement urbain, inscrit parmi les priorités, qui a consisté entre
autres à l'installation d'un réseau de redimensionnement du collecteur des eaux
usées et celui de l'AEP, qui ont grandement contribué à l'éradication de 2 000
fosses septiques, répertoriées dans ce faubourg, porte d'accès de la commune d'Aïn El Turck. Il est également
utile de noter dans ce même registre que d'autres travaux d'aménagement urbain
ont ciblé également l'autre accès de cette municipalité côtière, qui converge
vers le village côtier de Cap Falcon. Une enveloppe financière d'un montant de
88 millions de dinars a été dégagée pour ce projet, qui a consisté à la
réalisation d'un réseau des eaux pluviales, l'installation de l'éclairage
public, la réhabilitation de la voirie et l'aménagement de la bordure de cette
petite route, qui aboutit à proximité du complexe l'Eden. «Nous souhaitons que
notre calvaire s'achève avec une opération d'éradication des fosses septiques,
qui engendrent de grosses contraintes sur notre cadre de vie et sont à
l'origine de la dégradation de l'environnement», ont encore ajouté nos
interlocuteurs qui lancent un appel aux autorités pour la réhabilitation de
cette prestigieuse zone côtière.