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Chlef: Les habitants de Zeboudja réclament un hôpital

par Bencherki Otsmane

La daïra de Zeboudja, qui compte deux communes et dont la population ne cesse d'augmenter, n'est pas encore dotée d'un hôpital malgré les demandes et les démarches continues des représentants des citoyens auprès des pouvoirs publics dont notamment le ministre de la Santé et le wali. Pour se faire entendre, une fois de plus, les habitants de cette daïra ont observé lundi dernier un sit-in devant le siège de la daïra pour réclamer haut et fort la construction d'un hôpital de 60 lits, à l'image de celui en cours de réalisation dans la daïra d'Aïn Merane.

Cette revendication intervient après les promesses faites et non tenues par d'anciens membres du gouvernement ou d'ex-walis quant à la réalisation d'un nouvel hôpital pour combler le déficit en matière d'infrastructures sanitaires et surtout répondre aux besoins de la population. Les habitants de cette daïra ne cessent de subir des désagréments du fait de l'absence d'un hôpital.

Les services qu'assurent la polyclinique qui date des années 80 et les dispensaires que compte cette daïra sont insuffisants faute de moyens humains et matériels. Les malades se retrouvent obligés de se déplacer à Chettia ou à Ténès pour des soins plus approfondis. Par ailleurs, le directeur de la santé, M. Guelfen, a tenu à souligner qu'« une demande a été faite au ministère de tutelle pour la construction d'un hôpital à Zeboudja mais malheureusement, celle-ci n'a pas été retenue». Et de préciser qu'un «deuxième dossier a été une nouvelle fois transmis aux pouvoirs publics en mai dernier et nous sommes toujours en attente d'une réponse favorable».

Quant à l'état déplorable dans lequel se trouve l'actuelle polyclinique réalisée en préfabriqué après le séisme de 1980, le directeur dira que «la construction d'une nouvelle polyclinique en dur en remplacement de celle existante a été retenue par les pouvoirs publics et pour l'heure, l'entreprise de réalisation a été désignée, mais faute d'autorisation de programme, les travaux n'ont pas encore débuté». A noter, enfin, que les députés et le sénateur de la wilaya ont tenu à exprimer leur solidarité aux habitants de cette daïra, notamment à travers leur présence à ce mouvement de protestation.