Le
lancement de la réalisation d'un nouveau bureau de poste à Aïn
El-Turck tarde toujours, en dépit de la désignation
et l'installation de l'entreprise chargée de ce grand projet d'utilité
publique. En effet, l'entame des travaux de cette nouvelle infrastructure,
synonyme de la fin du calvaire pour les usagers et pour les employés, bute
toujours sur la présence de squatteurs. Selon notre source, il s'agit notamment
d'extensions illicites qui débordent à l'intérieur de l'assiette retenue pour
ce projet. Il importe de noter que l'entreprise chargée de la réalisation de ce
nouveau bureau de poste a été installée plus de trois mois auparavant, mais
fort malheureusement elle n'a pu entamer les travaux en raison de la présence
de squatters. Notons que l'infrastructure en question devrait être réalisée
conformément aux règles universelles à un jet de pierre de l'ex-siège de la
daïra d'Aïn El-Turck, sur
une superficie de 640m2. Un apport financier de 4,5 milliards de centimes a été
estimé pour financer les travaux de ce projet. Un avenant a été également
accordé l'année dernière. Nous avons vainement tenté de prendre attache
dimanche dernier avec le directeur d'Algérie Poste de la wilaya d'Oran pour
connaître sa version des faits sur cette regrettable situation qui semble
perdurer, au grand dam de la population et des estivants. Il y a lieu de
signaler aussi que les services de l'APC ont vainement mis en demeure les
contrevenants qui squattent une partie de l'assiette destinée à ce projet pour
les sommer d'évacuer les lieux. Notons aussi que cette initiative a été décidée
dans le but de soulager l'actuel bureau situé Place du 1er-Novembre 1954, où la
promiscuité exaspère les usagers et suscite l'embarras des employés, qui sont
régulièrement confrontés au rush des fins de mois, synonyme de retraits de
salaires et de pensions, majorés durant la saison estivale par le surplus de
vacanciers en cette période. Il y a lieu de rappeler que l'annonce du projet de
réalisation d'un nouveau bureau de poste a été formulée près de quatre années
auparavant lors d'une visite de la ministre des Télécommunications en février
2014, où elle a déposé la pierre inaugurale pour le lancement des travaux. Le
projet a été inscrit dans le cadre du plan de la relance économique.