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Constantine - Route de Aouinet El Foul: Des travaux et des désagréments

par A.El Abci

Les usagers du tronçon de route reliant Aouinet El Foul à El Ménia (frontière avec Hamma Bouziane), partiellement fermé à la circulation depuis près d'un mois, se disent insatisfaits des travaux accomplis et se plaignent de certaines malfaçons dans la réalisation, à l'origine de difficultés persistantes dans la circulation routière et de pas mal de désagréments.    

Ce sont surtout les chauffeurs de taxis qui font régulièrement le trajet aller-retour, qui disent que la mécanique de leurs véhicules en reçoit un coup terrible, et à la longue, cette situation peut être fatale et provoquer des pannes graves. Et ils s'interrogent sur les raisons derrière cette mauvaise qualité des travaux. Questionné sur ce sujet, le responsable de la gestion des routes à la direction des travaux publics de la wilaya de Constantine, M. Lakroum, admet l'existence de difficultés que peuvent ressentir les usagers de ce tronçon de route, mais précise qu'il ne s'agit pas de travaux mal faits par les travaux publics. Car, fait-il savoir, d'abord la route n'a pas été fermée complètement, mais juste une partie de la chaussée et juste durant 10 jours. L'entreprise publique désignée pour la réfection a donné toute satisfaction. Le problème a trait surtout aux travaux menés par l'office national d'assainissement (ONA), pour la pose de buses pour la récupération et l'évacuation des eaux usées, entrepris après l'intervention des Travaux publics à l'endroit et qui sont derrière les malfaçons dont parlent les usagers.

«Il est vrai, note-il, que l'office nous a demandé l'autorisation pour faire le placement des buses en question. L'autorisation lui a été accordée, mais nous sommes étonnés que la remise en l'état de la chaussée ne s'est pas faite, comme exigé en pareil cas, en plus du fait que les choses ont été effectivement quelque peu bâclées». A rappeler que la route reliant Aouinet El Foul à El Ménia a été partiellement fermée à la circulation le 10 février dernier, suite à un glissement de terrain survenu sur un tronçon de près de 100 mètres, pour des travaux de réparation urgents pour la rendre carrossable, dans un premier temps, pendant qu'un bureau d'études a été désigné en même temps pour des expertises en vue d'une solution définitive.