L'entreprise chargée des travaux de la dernière tranche du dédoublement du chemin de wilaya 73 reliant Oran à Aïn El-Beïda, entame depuis plus d'une semaine la démolition d'un mur en béton, constituant la dernière entrave, avant la pose du tapis bitumineux. Ce mur, situé sous le pont à l'entrée de la localité de Aïn El-Beïda, séparait la deuxième voie en cours d'achèvement et l'ancienne voie. Ce mur entravait le passage des engins et autres camions pour l'achèvement des travaux. Hier, les engins de l'entreprise s'affairaient à l'enlèvement des déblais.

Selon des sources proches de la commune d'Es-Sénia, sauf imprévu de dernière minute, le projet sera livré cet été. En effet, les travaux de la dernière tranche du dédoublement sont en phase d'achèvement, a-t-on constaté hier. Après la suppression du talus qui entravait l'élargissement de la voie, les travaux de terrassement, entamés il y a plus de trois mois, ont été achevés.

Cette phase a été suivie par la démolition du mur en béton. Selon des travailleurs de l'entreprise, le projet devrait être livré dans les deux mois à venir. «L'axe sera ouvert à la circulation cet été», assure un des travailleurs. Le projet, qui, rappelons-le, était à l'arrêt, a été relancé il y a plus de trois mois avec le renforcement du chantier en moyens humains et matériels. Les travaux sur cette tranche d'un linéaire de quelque 500 mètres avaient été suspendus au début de l'été. Après cet arrêt, le problème de fluidité de la circulation à l'entrée de la localité d'Aïn El-Beïda a incité bon nombre d'habitués du tronçon reliant Oran à cette localité à lancer un appel pour l'achèvement des travaux.

En effet, chaque jour un imposant bouchon se forme aux heures de pointe à l'entrée de Aïn El-Beïda, obligeant les automobilistes à patienter pendant plus d'une demi-heure pour enfin accéder à la localité ou emprunter le 4e périphérique. Selon des sources proches de la commune d'Es-Sénia, cet arrêt est dû à la difficulté du terrain, un talus qui s'étend sur quelque 300 mètres linéaires, qui nécessite la mobilisation de plus de moyens. L'autre difficulté, ajoutent nos interlocuteurs, réside dans le fait qu'une partie de ce talus se trouve sous un pont, ce qui entrave l'accès aux engins chargés de la démolition du talus et des travaux de terrassement. Finalement, et après le renforcement du chantier, l'entreprise est parvenue à venir à bout de ce talus.

Pour rappel, après avoir achevé la deuxième tranche, l'entreprise chargée des travaux avait lancé cette troisième tranche sur un linéaire de près de 500 mètres. Cette partie du tronçon, inachevée, constitue un goulot d'étranglement et un véritable point noir pour la circulation automobile. Pour permettre une circulation fluide durant la durée des travaux sur cet axe à haute fréquentation automobile, la double voie qui a été achevée a été ouverte à la circulation et un petit giratoire a été réalisé au niveau du premier croisement. Les travaux de pose du tapis bitumineux et la signalisation horizontale sur cette partie ont été achevés. Selon nos sources, cette troisième tranche, qui devrait relier la partie déjà achevée à l'entrée de la localité de Aïn El-Beïda, est traversée par un pont, ce qui nécessite d'importants travaux, notamment en matière de terrassements.

En principe, ce projet de dédoublement dans sa globalité devait être livré en fin d'année dernière, mais au vu de toutes les contraintes, cette date a été reportée. Cette route, qui s'étend sur près d'un kilomètre, est quotidiennement bloquée par d'immenses bouchons, car elle est empruntée par les automobilistes se rendant à Aïn El-Beïda mais aussi ceux qui veulent rallier le 4e Bd périphérique, soit en direction de Mostaganem soit vers Aïn Témouchent. Dans sa globalité, le projet consiste en la réalisation d'un dédoublement sur 2,9 km. La décision d'élargir cette voie a été prise au lendemain de l'éradication du bidonville «Le Virage».