Pour tous les observateurs,
l'amère défaite concédée à Médéa devant l'Olympique local est mal tombée,
surtout que les Belabbessiens tiennent à sortir de la
zone dangereuse en ramenant un bon résultat après la belle victoire face à
l'ESS. Cette septième défaite de la saison est donc une contre-performance qui
a une explication, celle de devoir contrer une équipe de Médéa, elle aussi dans
un contexte similaire et donc décidée à améliorer son classement. Ce qu'elle
réussit grâce aux réalisations signées Sameur et Belalem sur penalty. On signalera les difficultés d'une
rencontre disputée dans des conditions des plus difficiles en raison de la
neige et du vent glacial, suivie par une poignée de fidèles supporters qui ont
effectué le déplacement à Médéa. L'on relèvera encore des absences pour
indisponibilité (blessures) de Tabti, Aït Ferguene et Belahouel, dont la
présence aurait consolidé le groupe qui a vu le retour de Bounoua.
Ainsi, ce fut la même composante, avec les jeunes du cru encadrés par Khedairia, Masmoudi, Lagraâ et Benayed, qui fut
alignée par le coach Zouba Djillali.
Pour en revenir au match, comme prévu, les locaux se sont rués en attaque face
à une formation visiteuse cantonnée en défense. Les camarades du jeune Abbès Aness, titularisé depuis
quelques semaines, ont répliqué par des contres, mais les attaquants belabbésiens étaient trop isolés. Et ce qui devait arriver
arriva par l'entremise de Sameur, qui exploita un
cafouillage dans la surface de Khedairia pour ouvrir
le score. A un quart d'heure de la fin de la rencontre, un penalty signé Belalem a scellé le sort d'un match à oublier au plus vite
pour les protégés de Zouba Djillali.
Ce revers est mal venu pour une équipe belabbésienne
qui espérait mieux et qui, disons-le, n'a pas eu de répit lors de la trêve
hivernale (quatre matches de Coupe de la CAN et deux de Coupe d'Algérie) et,
surtout, empêtrée dans de sérieux problèmes que tout un chacun s'efforce
d'aplanir pour garantir le maintien au sein de l'élite. Il va de soi que tout
doit être entrepris dans ce sens, estiment les observateurs, par le biais d'une
incontournable union sacrée. Pour le moment, c'est un douloureux retour à la
case départ comme l'atteste une inquiétante position au classement.