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Selon la LADDH: 2.300 écoles toujours sans chauffage

par M. Aziza

Une moyenne de 2.300 établissements scolaires, à travers le pays, sont dépourvus de chauffage, pourtant et selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), l'Etat a mobilisé des moyens financiers importants, durant les 10 dernières années, afin d'équiper les écoles de chauffages. La LADDH indique dans un communiqué, rendu public que «8.000 milliards de centimes ont été débloqués en 10 ans pour l'installation des chauffages dans les écoles, à travers le territoire national» mais le problème persiste, et ce depuis des années.

Les syndicats du secteur avaient, durant l'exercice de l'année 2017, évoqué le nombre de 2.700 établissements scolaires en Algérie, sans chauffage. Une situation qui a été, vivement critiquée, en raison de ses conséquences sur la scolarité des élèves et sur leur état de santé. Cette année encore, et en cette période de froid, la LADDH revient à la charge pour rappeler, encore une fois, ce problème, en évoquant la souffrance des élèves, notamment ceux issus des wilayas de l'intérieur et de l'est du pays qui connaissent des températures glaciales en hiver. La LADDH regrette le fait que cette «situation désastreuse» que vit une grande partie de nos élèves semble durer dans le temps, sans que cela inquiète certains de nos responsables.

Dans ce contexte, M. Houari Kaddour, président de la LADDH affirme que cette situation est encore plus préoccupante dans les écoles primaires et les CEM et à un degré moindre dans le Secondaire. Les syndicats du secteur avaient, à maintes reprises, affirmé que cette situation est due à la négligence de certains directeurs d'établissements éducatifs et certains responsables communaux. L'Etat a, toujours, mobilisé d'énormes moyens financiers pour améliorer les conditions de scolarisation. Globalement, précise la LADDH, l'état des lieux de certains établissements scolaire n'est guère reluisant. Certaines écoles et certaines salles de classe sont dans un état lamentable (portes fracassées, fenêtres aux carreaux brisés, infiltrations d'eau de pluie, des prises électriques dénudées). Ce qui expose selon les rédacteurs du communiqué, les élèves au danger.