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Trouville, Bouisseville, Paradis-plage et St Germain: Plus d'une centaine de ralentisseurs hors normes démantelés

par R. Boutlelis

Plus d'une centaine de ralentisseurs hors norme osnt été démantelés dans les localités de la commune de Ain El Turck, depuis le lancement de l'opération, le mois de juin dernier. Selon un bilan établi par l'APC, l'opération qui a ciblé les localité de Trouville, Bouisseville , Paradis-plage et St Germain a permis d'enlever 110 ralentisseurs installés anarchiquement. Des agents de l'APC procèdent au recensement des sites qui seront ciblés dans les jours à venir, notamment au chef-lieu de la commune et à Douar ?Naquousse'. Selon des sources proches de l'APC, les services communaux procèdent par quartier, en s'attaquant d'abord à la partie basse de Ain El Turck avant de cibler les autres artères.

Une première opération, lancée le mois de juin dernier, avait permis la destruction d'une vingtaine de ralentisseurs. Nos sources assurent que l'opération se poursuivra jusqu'à l'éradication totale de ce phénomène, en application des dernières instructions du ministère. Selon le constat établi par ?Le Quotidien d'Oran', ce phénomène, qui a pris des proportions démesurées, a été relevé dans un grand nombre de rues et de venelles des quartiers de cette municipalité. Les services de l'APC, qui ont, d'ores et déjà, décidé de prendre le taureau par les cornes, ont visé comme objectif primordial l'éradication radicale de ces ralentisseurs construits en béton, sources de moult désagréments pour la circulation automobile d'une part, et de dégâts parfois considérables sur les véhicules, notamment sur leurs châssis. Ce malheureux état de faits a été plus d'une fois dénoncé par des automobilistes vivement désappointés. Certains ont été installés suite à des accidents mortels comme celui qui s'est produit, près de trois ans plus tôt sur la route longeant le CEM de la localité de Akid Abbes ou encore celle menant au village de Cap Falcon, à hauteur de l'Institut de formation des cadres de la Jeunesse et des Sports, ex-Creps. Après ce dernier drame de la route, une demi-douzaine de ralentisseurs a été installée en présence des responsables locaux et ce, sur insistance des riverains, qui ont barré la route pour protester. Toujours est-il que dans le but d'éviter les divers désagréments, qui exposent les véhicules à de sérieux dommages, nombre d'automobilistes ont emprunté les rues parallèles à la route menant à Cap Falcon, lieu du drame, en l'occurrence Sadmi Sahraoui et celle de l'Allée des Villas située en contrebas, dont les chaussées sont en plus dans un piteux état. Cette déviation a créée une circulation automobile inhabituelle sur ces deux rues. La réaction des riverains demeurant dans ces lieux a été spontanée et très rapide. En effet, du jour au lendemain d'autres ralentisseurs hors normes, du même gabarit ont été hâtivement installés et ce, au grand dam des usagers domiciliés dans cette zone, qui sont obligés d?emprunter, quotidiennement ces voies. A ce triste état de faits s'ajoutent, encore, les chaussées détériorées par des travaux. En effet, ayant été ciblées, récemment, par une vaste opération de restauration, qui a nécessité de considérables apports financiers, la grande majorité des routes et des rues du chef-lieu, à l'instar de celles des trois autres communes que compte cette contrée côtière, se sont, malheureusement, dégradées au fil des jours.