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Près d'une centaine de
demandeurs de logements de type social, et ceux venant de sites d'habitations
précaires et des restes de bidonvilles, ont tenu, hier, un sit-in devant la
daïra, avant de bloquer la route devant le siège de cette dernière, durant près
de 20 mn, pour exiger d'être reçus par son premier responsable. Ce qui a, bien
évidemment, entraîné l'arrivée sur les lieux de renforts de la police, dont
l'officier a pris langue avec les protestataires pour «libérer» la route et la
rendre à ses usagers. Pour faire revenir les protestataires à de meilleurs
sentiments, l'officier de police leur a promis de les faire entrer à la daira, les invitant, pour ce faire, de lui donner la liste
des cités et quartiers, d'où ils viennent pour en désigner des représentants
qui seront introduits, au fur et à mesure. Et ce n'est qu'à cette condition que
les personnes (hommes et femmes), qui s'étaient mises en travers de la route,
empêchant la circulation des voitures, se sont dispersées.
Les protestataires, qui ont déposé des recours concernant le logement social et ceux issus des sites d'habitations précaires évacués, ou encore des habitants des derniers bidonvilles existants ont, tous, des décisions de pré-affectation, mais toujours pas relogés, faisant un cas spécial, en quelque sorte, puisque d'après leur représentant, Djamel, ils sont bénéficiaires de décisions de pré-affectations, à l'UV 20, de la nouvelle ville (îlots 1, 2 et 3), depuis 2011, c'est-à-dire du temps de l'ancien wali Bedoui, mais depuis rien, dira-t-il. Et d'indiquer qu'ils sont près de 70 familles, éparpillées sur 05 bidonvilles, à savoir ceux de Sissaoui, Madani Boudjemaa (Bab El Kantara), la cité ?Daif' (5ème Kilomètre) et la cité ?Aifour' (sur la route de Ain El Bey). Expliquant qu'à chaque opération de relogement annoncée, ils se disent que c'est la bonne, mais à chaque fois, c'est la déception, lancent-ils. «Nous nous sommes résolus, tous, à venir, aujourd'hui, voir le chef de daïra, pour être fixés, exactement, sur notre cas», explique-t-on. Dans l'après-midi, le gros des protestataires s'est dispersé hormis certains «irréductibles» et ce, après avoir appris que le chef de daïra était absent. |