Les gérants des auto-écoles, affiliés à l'Organisation nationale des auto-écoles ONAE, réclament des circuits aménagés avec un centre d'examen pour le passage des épreuves écrites a-t-on appris, hier, auprès de M. Yakoubi, président de l'Organisation.  La réunion, tenue en début de semaine, soit samedi, au siège de l'organisation, et regroupant les membres du bureau national de l'ONAE, a été une occasion pour rappeler, encore une fois, les défaillances et les insuffisances qui entravent l'activité.

Les participants ont été unanimes quant à l'inexistence de centres d'examens ou circuits d'apprentissages, à travers le pays. Cette situation a contraint les gérants des auto-écoles à exercer dans des terrains vagues sans aucune sécurité. Par ailleurs, en plus de l'épreuve orale, les professionnels exigent une épreuve écrite, pour le code de la route. Lors de ce conclave, les intervenants ont, également, dénoncé le cas des candidats libres qui déposent leurs dossiers, directement, à la direction des Transports pour l'obtention du permis de conduire, sans aucune formation de base ou connaissance en la matière. Tout en énumérant l'ensemble des points noirs, le collectif a réclamé l'unification des tarifs de formation au permis de conduire, au niveau national et ce à travers un arrêté ministériel. Sur le plan social, les membres de l'organisation ont lancé un appel aux responsables de la Caisse de la sécurité sociale CASNOS à améliorer la prestation et à réglementer, de manière claire, les dates de versement des cotisations.

Pour ce qui est des gérants des auto-écoles de catégorie «B» et cumulant plus de 5 ans d'expérience, la corporation exige le gel de la formation imposée par la tutelle pour l'obtention de la catégorie ?poids lourds'. Rappelons que la corporation a émis, plusieurs propositions concernant la décision du ministre des Transports de réduire le nombre de candidats devant être formés pour l'obtention du permis de conduire.

Lors d'une réunion, tenue en début d'année, à Bouira, les gérants des auto-écoles, affiliés à l'ONAE ont proposé 80 candidats avec une moyenne de 40 tous les 15 jours, au lieu de 15 par mois telle que fixée par le ministre. Même constat pour le nombre des dossiers des candidats devant être traités par les gérants des auto-écoles. Le ministère les fixe à 30 dossiers au lieu de 60, une autre disposition qui risque d'avoir ses répercussions sur l'activité des auto-écoles.