L'Algérie nourrit l'ambition de se débarrasser de l'importation de blé dur d'ici à fin 2019, selon le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Et pour encourager les multiplicateurs des meilleures variétés de céréales et favoriser l'échange d'expériences entre fellahs, un jumelage a été effectué entre la chambre d'agriculture de Tiaret et celle de Sétif.

Ainsi, des fellahs de la capitale des Hauts-Plateaux de l'Est ont séjourné, la semaine dernière dans la capitale du Sersou, où ils ont rencontré leurs collègues céréaliculteurs des communes à haut potentiel de rendement du nord de Tiaret, comme Mechraâ Sfa, Oued Lilli et Rahouia, mais aussi les agriculteurs du sud de la wilaya comme Frenda, Aïn Dheb ou encore Sidi Abdelghani.

En présence de laborantins du Centre national de contrôle et de certification (CNCC) et de l'institut techniques des grandes cultures (ITGC), les 16 fellahs venus de la ville d'Aïn El Fouara, ont notamment pris connaissance de la gestion de certaines fermes pilotes et exploitations agricoles individuelles et collectives, engagées dans la culture intensive de blé dur. Des céréaliculteurs de la capitale du Sersou se rendront, à leur tour, chez leurs collègues de Sétif pour multiplier les échanges d'expériences et se mettre au diapason des nouvelles techniques de culture de blé, dont l'Algérie continue à importer d'importantes quantités au prix fort.