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Lucas Alcaraz à la tête de l'équipe nationale: Eviter les préjugés avant tout

par M. A.

La désignation de l'Espagnol Lucas Alcaraz à la tête de l'équipe nationale continue de faire les choux gras de la presse écrite et autre médias lourds où les avis divergent, alors que dans les milieux sportifs il reste comme le sujet le plus débattu. Certains sont allés même un peu plus loin dans leur logique que le nouveau président de la FAF n'a pas tenu parole, lui qui lors de son élection a promis une grosse pointure pour succéder à Georges Leekens à la tête des Verts, d'autant que, disent-t-ils, il avait le soutien financier du MJS. Pourquoi cette volte-face de Khiereddine Zetchi qui continue d'essuyer les critiques les plus acerbes. Pour l'ex-président du Paradou AC, les grands entraineurs ne courent pas les rues et reviennent chers sans que la réussite ne soit garantie, en prenant comme exemple Capello dont l'expérience a tourné court avec la Russie à qui les Verts ont barré la route des huitièmes de finale du Mondial 2014 au Brésil. Le football n'étant pas une science exacte, le nouveau patron de la FAF, loin de s'aventurer seul dans sa prise de décision, a dû certainement faire appel à des conseillers et sans l'aval des membres de la FAF. En l'état actuel des choses, on ne doit pas préjuger du choix de Zetchi en recrutant un entraineur certes inconnu sur la scène internationale, mais qui a tout de même même exercé dans la Liga, ce qui n'est pas négligeable. Le condamner d'entrée sans qu'il fasse ses preuves, c'est aller vite en besogne. On rappellera à ce sujet, l'exemple du Belge Hugo Broos qui a remporté la CAN 2017 avec le Cameroun, et dont le passage en Algérie a tourné court, car il a été limogé par la JSK et le NAHD. Beaucoup de joueurs qui sont passés sous sa coupe n'ont pas tari d'éloges sur Lucas Alcaraz qui, affirment-ils, est en mesure de redorer le blason de l'Algérie grâce à sa rigueur et sa discipline tout en étant proche de ses joueurs. Le nouvel entraineur relèvera-t-il le challenge ? Seul l'avenir nous le dira. Toujours est-il que Lucas Alcaraz, qui sera assisté par deux adjoints espagnols maîtrisant la langue française, verra son staff être élargi avec la désignation prochaine par le DTN Tikanouine de deux techniciens algériens, ce qui rendra plus facile sa mission. Dans ce contexte, et contrairement à ses prédécesseurs, le nouvel entrainera résidera en Algérie à plein temps et aura le loisir de suivre l'évolution du football national en donnant la chance aux plus méritants tout en restant à l'écoute de la DTN pour un projet à moyen et long terme.