«Les citoyens de Hamma Bouziane sont toujours confrontés au problème du stationnement dans leur ville. «C'est le problème n°1 et ce phénomène influe négativement sur l'activité économique de la ville», nous ont-ils déclaré hier.

Plus que toutes les autres agglomérations de la wilaya élevées au rang de chef-lieu de daïra, ont-ils ajouté, notre ville est décriée par tout le monde, plus particulièrement par les commerçants, les siens et ceux qui viennent d'ailleurs, qui ne trouvent plus d'aires de stationnement pour leurs véhicules». Nos interlocuteurs se sont mis alors à brosser un tableau sur la situation qu'ils qualifient de «chaotique» qui caractérise leur espace vital, parce que, disent-ils, le peu d'aires qui servaient de parkings au stationnement des véhicules automobiles ont été prises par la municipalité pour y construire des projets. Et il ne reste maintenant que la principale rue, le boulevard de l'ALN, où il est encore possible de garer son véhicule, mais pas sans risque. «Car, on ne peut plus se garer dans cette rue au risque de se voir verbalisé par la police», disent d'autres citoyens qui ont affirmé que, mis à part ce boulevard, il n'y a pas de routes de dégagement ou d'espaces pour garer son véhicule à Hamma Bouziane.

Et d'enchaîner en expliquant que sur le plan économique, ce problème de stationnement fait aujourd'hui le malheur des commerçants de la ville, lesquels voient leurs commerces péricliter à cause de ce phénomène qui se trouve amplifié pendant les journées de marché hebdomadaire. Celui-ci ouvre sur trois jours, le mercredi, le jeudi et le vendredi qui leur paraissent interminables, et leur cause préjudice sur tous les plans du fait que toutes les petites rues et les ruelles de la ville se trouvent bloquées par les véhicules que leurs propriétaires «jettent» un peu partout pour se rendre au souk.

M. Bentazir Tayeb, secrétaire général de la wilaya, contacté hier, a essayé de minimiser le problème avant de reconnaître implicitement son existence et qui influe négativement sur l'activité économique de la ville. «Nous n'avons pas de parking car le seul qui existait a été pris pour y construire l'annexe de la maison de la culture. A Hamma Bouziane comme partout dans la wilaya, le problème de l'absence de « poumons » fonciers est en train de bloquer le développement », dira le secrétaire général de la commune. Et de révéler aussi qu'il n'existe pas, au niveau de l'organe délibérant de l'APC, de projet de création de parkings. « Néanmoins, a-t-il tenu à préciser, le terrain de l'ancienne fourrière situé à l'entrée ouest de la ville a été proposé pour servir de parking, mais étant d'une faible capacité et ne pouvant accueillir qu'une soixantaine de véhicules tout au plus, la proposition est tombée à l'eau». Selon mes informations, nous confia M. Bentazir, «l'APC va utiliser ce terrain pour y installer des étals pour les commerçants en fruits et légumes, et ce afin de parer au manque constitué par le marché couvert qui se trouve à côté et dont les locaux demeurent toujours fermés à cause d'un problème de sécurité». Le problème reste donc entier.