Une délégation de la Corée du Sud était attendue hier à l'Institut technique des cultures maraîchères et industrielles de Hassi Bounif dans le cadre d'un accord visant le développement de la culture de l'ail. Le directeur de l'institut, qui s'est exprimé à la radio locale, a indiqué que le marché de l'ail est instable et que cette expérience visant le développement de cette culture à Oran est initiée par le ministère de l'Agriculture. Les Coréens ont une maîtrise des techniques de la culture de l'ail. Il a ajouté que neuf variétés sont cultivées en Algérie. L'objectif recherché est de produire l'ail en grande quantité et développer cette culture dans la région en vue de satisfaire les besoins de plus en plus croissants. L'ail se cultive de novembre à mai, c'est un produit nutritif, de variété locale très prisée à l'échelle nationale. A Oran le prix de l'ail a atteint ces jours-ci les 1.500 dinars le kilo, d'ou la nécessité de développer cette culture. La rareté de l'ail algérien constatée sur le marché national s'explique par son exportation en grandes quantités, notamment vers les pays européens. L'exportation de l'ail serait derrière le manque de ce produit maraîcher «national» sur les étals. En effet, il suffit de faire un petit tour au marché du quartier pour constater que l'ail algérien est très rare, et lorsque on le trouve son prix est très exorbitant. Les seules variétés d'ail disponibles chez les marchands à moindre prix sont importées de Chine et d'Espagne, mais dont la qualité et la saveur laissent à désirer. L'ail est un des légumes les plus anciennement connus de l'homme. Il y a 5.000 ans il était déjà répandu en Egypte. On lui a toujours attribué de nombreuses propriétés. L'ail est une plante vivace, rustique. La culture de l'ail ne demande pas trop d'attention. En effet, elle s'adapte facilement à un grand nombre de climats, ce qui lui a permis de se propager rapidement.