La Ligue des champions d'Europe revient au devant de la scène à la grande joie des amateurs de beau football. Après la phase de poules, il est incontestable que les meilleurs ont émergé, même si pour certains, ils ont dû se contenter de la deuxième place qualificative qui les contraint à jouer la manche retour chez l'adversaire.

 De toute évidence, les quatre rencontres d'aujourd'hui et demain sont plus spectaculaires que celles programmées la semaine prochaine. Depuis le tirage au sort, les responsables techniques de chaque formation se sont abreuvés de séquences vidéo de l'adversaire dans le but de mettre le maximum de chances de leur côté. Mais, heureusement, cette méthode ne résout pas toujours les problèmes rencontrés le jour des matches. On pense à l'entraîneur Unaï Emery fervent utilisateur de ce procédé. Et pourtant, il connaît parfaitement le Barça pour l'avoir rencontré à maintes reprises en Espagne. Ce sont des retrouvailles entre un habitué de la Ligue des champions ?le Barça- et un club ambitieux qui se donne les moyens de la réussite, le Paris SG. Au sein de leurs championnats respectifs, les deux sont dauphins et en forme si l'on juge par leurs victoires en championnat ce week-end. Forcément, ce choc s'annonce serré, où la tactique devrait prévaloir. Pour que Unaï Emery remporte ce match, il faudrait d'avantage d'intensité et de vitesse, selon des observateurs.

Avec son régulateur Verrati, l'équipe parisienne réussit mieux les transmissions de la balle. Et ce n'est pas de trop face au champion de la possession du ballon qui n'est gêné que lorsque le pressing est haut. Avec la pléiade de cracks et l'enjeu, on s'attend à un spectacle haut de gamme et des émotions dans un Parc des princes tout acquis à la cause des coéquipiers de Cavani sur qui reposent les espoirs parisiens. En face, le trio MSN voudra justifier sa réputation et tout ceci fait saliver les puristes. En ce qui concerne le second match de la soirée, Benfica, leader incontesté de son championnat, serait bien inspiré de se méfier de Dortmund. Bien que battu ce week-end par la lanterne rouge Darmstad, le Borussia est capable de surprendre les meilleurs sur leurs terrains. Le coach Thomas Tuchel a sous la main de brillantes individualités très complémentaires, comme Aubameywang, Reus, Dembélé, Weige, Pulisic et Kagawa. En outre, le gardien titulaire Suisse Burki a effectué son retour après une longue absence. Et, comme les Portugais excellent également dans le même style de jeu, là encore, le spectacle risque de ne pas faire défaut. Demain, les partisans du Real et du Napoli auront leur lot d'émotions car le suspense plane sur ce match.

Il y a que le Real, depuis sa formidable série de quarante rencontres sans défaite, accuse une baisse de régime inexcusable pour ses exigeants socios. Si la manière n'est pas convaincante actuellement, il n'en demeure pas moins que les poulains de Zidane sont des compétiteurs et soucieux du prestige de leur club. L'entraîneur Italien du Bayern Carlos Ancelloti a mis en garde les madrilènes en soulignant que le Napoli est une équipe solide et complète dans toutes ses lignes. Elle possède la troisième attaque derrière Monaco et Barcelone où les Mertens, Callejon, Hamzik et Insigne se distinguent tout particulièrement.

En outre, avec le Sénégalais Koulibaly, l'Espagnol Albiol et l'Algérien Ghoulam, la défense a du répondant. Face aux Ronaldlo, Benzema, Vasquez et Morata, cela devrait déboucher sur une lutte sans merci où le mieux concentré aura les meilleures chances de réussite. Enfin, on s'intéressera de près au duel Bayern-Arsenal. Sur le papier, l'ogre allemand est favori, mais les Munichois auraient tord de mésestimer l'équipe anglaise qui a les capacités de les faire déjouer. Avec les Ozil, Sanchez, Walcolt, Giroud, Koscieny et Mustafi, la formation d'Arsène Wenger a des arguments pour faire front, car tout comme le Real en Espagne, le Bayern n'est pas au summum de sa forme.

Aujourd'hui à 20h45

Paris SG - Barcelone

Benfica - Dortmund

Mercredi à 20h45

Real Madrid - Naples

Bayern - Arsenal