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Selon
des informations qui nous ont été communiquées hier matin par M. Kaabouche, directeur de la communication du centre
hospitalo-universitaire Docteur Benbadis de
Constantine, deux directeurs de garde et quatre coordinateurs ont été surpris,
hier matin à 04h, en abandon de poste et ont été suspendus en attendant leur
comparution devant la commission de discipline. La décision a été prise par le
directeur général de l'hôpital qui a constaté lui-même ces défaillances au
cours d'une tournée d'inspection nocturne effectuée dans plusieurs services
médicaux abritant des malades sous garde médicale. Il s'agit, a précisé notre
interlocuteur, de deux directeurs de garde et quatre de leurs adjoints (deux
pour chacun) qu'on désigne par le nom de «coordinateurs», qui étaient absents
de leurs postes. Ajoutez à cela le standardiste central que le directeur
général n'a pas trouvé à son poste lors de son passage à ce service, ainsi
qu'un infirmier des urgences chirurgicales.» Ce sont au total 8 travailleurs
qui ont été suspendus aujourd'hui», a indiqué M. Kaabouche.
Le directeur de la communication du Chu a annoncé qu'à partir de la semaine prochaine, les contrôles et les inspections dans les services seront effectués également pendant la journée, à 8h 30, à midi et à 16 heures, dans tous les services. Ces contrôles, plus ceux effectués pendant la nuit, seront opérés par des brigades tournantes, qui se rendront dans les services pour signaler toute défaillance ou anomalie et feront des comptes rendus à la direction générale. Côté médical, notre interlocuteur a annoncé que le plan du développement et de la modernisation des prestations de service délivrées par le Chu Benbadis commence à donner ses fruits. Dans ce cadre, il a cité en exemple le service de l'anapath (analyses pathologiques) qui a réalisé des performances pendant l'année écoulée en effectuant plus de 10.800 actes d'analyses de pièces anatomiques. «Ce résultat exceptionnel, estime le représentant du Chu, n'a été rendu possible que grâce à des équipements de pointe dont a bénéficié le service au cours de la même année. Auparavant, a poursuivi M. Kaabouche, ce service arrivait péniblement à faire 3000 analyses dans l'année. Aujourd'hui, le résultat d'une analyse anatomique est connu dans un délai de 10 jours et le malade peut commencer rapidement son traitement, alors qu'auparavant cela demandait plus de 21 jours pour livrer les résulats d'une analyse. Ce qui fait qu'il n'y a plus de retard à ce niveau», a conclu notre interlocuteur. |
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