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La première pierre posée, en 2014, à Aïn El Turck: Le projet d'un nouveau bureau de poste mis aux oubliettes

par R. Boutlelis

  La promiscuité prévalant dans le bureau de poste de la commune d'Aïn El Turck, situé sur la place du 1er Novembre 1954, exaspère, grandement, les usagers et suscite par ricochet l'embarras des employés, qui sont, régulièrement et durement, confrontés au rush des fins de mois, synonyme de retraits de salaires et de pensions. Selon le constat établi sur les lieux par ?Le Quotidien d'Oran', une situation de déliquescence règne en maître et a tendance à s'embourber, encore plus, au fil des jours, à la faveur d'une démographie galopante, dans ce minuscule bureau de poste, dont la réalisation date de l'époque coloniale. L'annonce d'un projet de réalisation d'un bureau, qui répond aux normes universelles, plus de deux années auparavant, a suscité le soulagement des usagers. Ces derniers ont, rapidement, désenchantés en constatant que ce projet semble avoir, à priori, été renvoyé aux calendes grecques comme tant d'autres, dans la contrée côtière d'Aïn El Turck, destination estivale privilégiée pour des millions de vacanciers. En effet, il importe de rappeler que lors d'une visite de travail effectuée, au cours du mois de février 2014, la ministre des Télécommunications, accompagnée du wali d'Oran, a déposé la première pierre pour un projet de réalisation d'un nouveau bureau de poste, à un jet de pierre de l'ex-siège de la daïra d'Aïn El Turck.

L'assiette retenue, d'une superficie de 640 m², devait abriter la réalisation de cette infrastructure, synonyme de fin du calvaire pour les usagers et les employés de l'actuel petit bureau de poste, qui tombe en ruine. Un apport financier d'un montant de 4,5 milliards de centimes a été estimé pour financer les travaux de ce projet, qui n'ont, à ce jour, pas encore été lancés pour des raisons indéterminées. Et comme le ridicule ne tue point, l'assiette destinée à la réalisation de ce projet, qui a été inscrit sur la plan de la relance économique, PRE, s'est transformée en partie, en dépotoir à ciel ouvert, tandis que le reste a été converti en parking automobile sauvage et ce, au grand dam des riverains de cette zone du centre de ladite commune.