Est-ce le début de la fin du SAM ? C'est la grande interrogation chez les observateurs et les inconditionnels du club de la «ville des oranges». A présent, le SA Mohammadia vit les moments les plus sombres de son histoire. Jamais le Sari n'a été confronté à pareille situation que celle qu'il traverse actuellement. Le club de l'ex-Perrégaux est victime du comportement irresponsable des cercles de décision et de ceux qui agissent dans les coulisses pour «placer» leurs préférés à la tête du CSA et tirer profit des avantages de ce poste. A Mohammadia, la guerre des clans bat son plein pour les intérêts personnels. C'est dire que le bout du tunnel n'est pas pour demain chez les Samistes où rien ne va plus. C'est du moins l'impression qui se dégage au vu de la situation qui prévaut dans la mesure où l'incertitude plane. La semaine passée, l'assemblée générale élective pour un nouveau président du CSA a été reportée pour la troisième fois consécutive. Les travaux de cette AG ont connu quelques turbulences et même des dépassements. La tension est montée d'un cran avec la présence de certains membres exclus de la liste des membres de l'AG «sans raison valable», selon eux. Devant cette confusion, certains présents sont montés au créneau en s'opposant à la tenue de l'AG après avoir émis des réserves quant au non respect des conditions réglementaires inhérentes aux assemblées générales des associatives sportives, comme par exemple l'annonce des travaux par voie de presse. Devant cette anarchie, les responsables de la DJS de la wilaya de Mascara ont pris la sage décision d'interrompre les travaux «dans la mesure où les conditions n'étaient pas réunies», selon notre source. Ainsi, l'élection d'un nouveau président n'a pas eu lieu au grand dam des inconditionnels du SAM, et il n'est pas écarté de voir encore une fois l'installation d'un autre directoire pour gérer les affaires du club. Le bricolage au vrai sens du terme.

Par ailleurs, dans le camp des supporters, les avis sont partagés. Il y a ceux qui soutiennent Habib Benfetta pour un retour aux commandes, alors que d'autres s'opposent carrément à cette éventualité pour diverses raisons. En somme, l'éclaircie n'est pas pour demain, puisque les intérêts personnels ont pris le dessus sur l'intérêt général par la faute de ceux qui paralysent le SAM en agissant dans l'ombre. Le Sari risque de sombrer davantage si les autorités locales ne réagissent pas pour mettre fin à cette mascarade car, à Mohammadia, tout le monde connait les instigateurs de cette situation.