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Raouraoua subit les conséquences de sa politique: Les nababs de l'équipe nationale refusent Rajevac

par Kamel Mohamed



Ce qui se passe actuellement au sein de l'équipe nationale est de mauvais augure quant à la qualification de l'Algérie au Mondial-2018 de Russie. Quand des joueurs décident de limoger l'entraineur et, pis encore, quand l'entraineur échappe à une agression de la part d'un joueur, il ne reste plus rien à espérer de cette équipe. Une équipe dont les joueurs ont été longuement gâtés par le président de la FAF. Etant royalement payés, des joueurs se comportent tels des nababs et décident du sort de l'équipe nationale. Il faut relever que le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, porte l'entière responsabilité de cette situation dans la mesure où il a cédé du terrain à des joueurs devenus intouchables. Une politique que l'ancien sélectionneur national, le Bosnien Vahid Halilhodzic avait bannie pour mettre les joueurs sur le même pied d'égalité. Halilhodzic avait imposé une discipline militaire au sein de l'équipe et ni Feghouli, ni Brahimi n'osaient contredire ses décisions. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, puisque des joueurs manquant de compétition, à l'exemple de Feghouli et Brahimi, ont tenté de s'imposer en sélection. Un comportement qui nuira à coup sûr à la solidarité et à l'union du groupe quand on sait que cela privilégiera la création de clans. Cette mauvaise image de l'équipe d'Algérie risque de dissuader certainement plus d'un entraineur d'accepter de prendre en main une sélection où les joueurs font la loi.

Des joueurs fabriqués par Raouraoua, lequel subit à présent les conséquences de sa politique.