Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

RC Relizane: Mohamed Hamri déterminé à sauver le Rapid

par M. Z.



La situation s'est davantage empirée avec la nouvelle sanction infligée au Rapid qui s'est vu défalquer trois autres points. Avec six points de moins au compteur, le RCR voit sa situation se compliquer et ferme la marche au classement de la Ligue 1 pour quatre défaites en autant de matches par la faute de ses anciens dirigeants. Selon le nouveau président de la SSPA/RCR, le club a introduit lundi dernier un recours aux instances concernées tout en avançant comme défense d'avoir hérité d'une situation désastreuse. «Nous continuons de payer les erreurs de l'ancienne direction. Six points ont été défalqués alors que le Rapid n'a rien récolté. Je suis le seul bailleur de fonds et dois préciser que personne n'a mis la main à la poche pour aider le club. Je suis seul à me débrouiller devant l'absence énigmatique des anciens dirigeants», affirmera le président du conseil d'administration de la nouvelle société sportive. A Relizane, tout le monde s'accorde à dire que le RCR est en train de payer la gestion anarchique de l'ancien président Bouhenni, les frères Azzi et leurs proches collaborateurs. Plusieurs voix se sont élevées pour critiquer le recrutement effectué ces deux dernières années où des joueurs ont été engagés pour être libérer lors du mercato d'hiver. «Le recrutement a été mal étudié et ne répond à aucun critère. Tout le monde, l'ancienne direction et l'actuel manager Ali Houari sont à l'origine de ces ratages. Voilà les conséquences», soulignera un dirigeant qui a voulu garder l'anonymat. Du côté de la Mina, les inconditionnels comptent sur la venue du nouveau président Hamri Mohamed qui est parvenu en un laps de temps assez court à apurer les dettes des joueurs ayant déposé leurs contrats à la CRL et ce pour qualifier les nouvelles recrues. « Personnellement, je veux bâtir quelque chose de solide et sans mentir à nos supporters. La priorité est de sauver le RCR, ensuite je compte mettre en place les mécanismes nécessaires pour un projet sportif qui consiste à rendre au Rapid sa notoriété. Pour cela, je souhaite que Haoue Abdelkader change d'avis car je tiens personnellement à ce qu'il nous rejoigne pour mettre en place une stratégie pour le sauvetage du Rapid avec les autres bonnes volontés qui seront les bienvenues d'autant plus que nous avons le soutien du wali ». La réaction ne s'est pas fait attendre puisque de nouveaux investisseurs ont émis le vœu de venir sortir le Rapid de ce mauvais pas. En tout cas, le président du RCR insiste sur l'apport du sang neuf et ne veut pas céder au découragement. «Je suis prêt à mettre tous les moyens. Nous sommes capables de sauver le Rapid mais à condition que les notables s'impliquent au renouveau du club», conclura-t-il. En somme, à Relizane, on assiste à une véritable course contre la montre pour poser les jalons d'une nouvelle politique pour repartir sur de nouvelles bases. Pour y arriver, l'intervention du wali et des autorités locales est indispensable, car il y va de l'avenir du Rapid.