Plusieurs routes de la ville
de Besbès ont été fermées mardi dernier, notamment la
RN 84, en allant vers Dréan, où des blocs de pierres,
pneus brûlés et même des conduites en béton ont été dressés sur la route à
hauteur de la localité de Touila. Le malaise était
grandissant chez les automobilistes, bus et taxis qui devaient opérer un détour
de 30 km en passant par Bir H'Nech,
Bennamar et Bija. Sur
place, les contestataires, en grand nombre, dans une colère indescriptible,
n'ont eu de cesse de fustiger un état de fait qui n'a que trop duré et pour
lequel aucune solution n'a été trouvée. Il s'agirait de l'eau «qui n'a pas
coulé dans les robinets depuis deux mois et plus», selon les protestataires.
Et, disent-ils, ils sont fatigués de ces promesses creuses, d'avoir écrit
partout, frappé à toutes les portes.
Le maire, le directeur de
l'ADE qui se sont déplacés sur les lieux n'ont pas
réussi à faire entendre raison aux contestataires qui veulent une solution
radicale à ce problème avec la réfection du réseau AEP vétuste. Enfin, l'un des
points noirs dans la wilaya d'El-Tarf, demeure les
pénuries d'eau qui peuvent durer plusieurs jours dans certaines communes, une
distribution pernicieuse et parcimonieuse du côté de la bande frontalière
malgré les mises en garde répétées du wali et les inquiétudes des élus de l'APW
et des maires pour lesquels le problème de l'eau est un véritable casse-tête.