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Pour non conformité: 5 laiteries fermées

par R. N.

Les services de contrôle du ministère du Commerce annoncent avoir établi 71 procès-verbaux de poursuites judiciaires à l'encontre d'unités de production de lait pasteurisé et suspendu l'activité de 5 laiteries pour «non conformité». Selon un communiqué du ministère, «les actions de contrôle ont donné lieu à l'établissement de 71 procès-verbaux de poursuites judiciaires, la mise en demeure de 02 opérateurs et la cessation d'activité de 05 laiteries jusqu'a l'élimination total des causes de non-conformité constatées». Une «vaste opération de contrôle et de suivi des unités de production du lait pasteurisé en sachet d'un litre», lancée par le ministère du Commerce, dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'action de l'année 2016, a permis de constater ces infractions.

Les actions de contrôle engagées, sur l'ensemble du territoire national se sont soldées, durant le 1er semestre 2016, par l'inspection de 146 laiteries sur un nombre total de 166 unités existantes. Les opérations de contrôle étaient, principalement, orientée vers la vérification du respect des conditions d'hygiène des locaux, des équipements et du personnel, des conditions de stockage et de la chaîne de froid, ainsi que de la conformité du produit en question, précise la même source.

Quelque 740 prélèvements d'échantillons ont été effectués, à différents niveaux de la production (matière première, chaîne de production, produits finis et sortie d'usine).

En matière de contrôle bactériologique, 355 échantillons ont été prélevés pour la détermination de la qualité microbiologique où il a été constaté un taux de non-conformité de 13,52%. Quant aux aspects physico-chimiques, sur 385 échantillons prélevés, 39 se sont avérés non-conformes, soit un taux de non-conformité de 10,13%. En matière de respect des conditions d'hygiène et de salubrité, les résultats obtenus montrent un faible taux d'infractions liées au respect des règles d'hygiène (locaux et personnel), des conditions de stockage ainsi que de l'autocontrôle, soit un taux infractionnel de 2%. Le ministère du Commerce souligne, aussi, que cette situation montre une «nette amélioration» dans cette filière, l'imputant «au suivi régulier et continu des services de contrôle et de la répression des fraudes, ainsi que la sensibilisation des opérateurs sur l'importance du respect des règles d'hygiène lors du processus de la mise à la consommation».

En matière d'information du consommateur, il a été relevé 12 infractions liées, principalement, à l'absence des date de fabrication et de péremption, indique la même source.