Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - Regards obstrués à la cité Boussouf

par A. El Abci

Les habitants de la cité Boussouf, première tranche des blocs 26, 27 et 28, située en face du bureau de poste, se plaignent de l'état catastrophique des avaloirs et regards qui sont bouchés depuis des années et sont à l'origine d'accumulation d'eau stagnante au bas des bâtiments, les gênant dans leurs déplacements et infestant l'atmosphère de mauvaises odeurs.

Selon le représentant de l'association du quartier, Abdelmalik K., le problème a commencé quelques temps après l'installation des résidents, vers 1984-85, les regards ayant été conçus de petit diamètre et en ciment, si bien qu'au bout d'un certain temps, ils sont vite bouchés et en même temps ensevelis par effet de désagrégation.

A force de protestations et de relance à plusieurs reprises les services de la société des eaux de Constantine (Seaco) a finalement consenti à envoyer au début de l'année 2015, des techniciens sur place pour étudier la situation. A l'issue, dira-t-il, des propositions de renouvellement des regards et autres points d'évacuation des eaux ont été formulées et c'est ce qui a été fait, mais pour une partie seulement, à savoir ceux des blocs 26 et 27 et pas ceux du bloc 28. « Il se trouve malheureusement qu'il s'agit là de la partie la plus importante », dont les avaloirs et regards devraient être normalement branchés au réseau de conduite principale pour une solution définitive du problème de stagnation des eaux. « Car, ajoute-t-il, ils provoquent, lorsqu'ils sont bouchés, un refoulement des eaux ». Mais la Seaco a fait savoir qu'elle ne peut rien faire pour le branchement en question, arguant que cela coûte beaucoup d'argent. Chose à laquelle, affirme-t-il, «les habitants ont répondu qu'ils peuvent mettre la main à la poche et participer au financement des travaux». «La Seaco refuse malgré tout de lancer les travaux nécessaires malgré nos démarches et relances répétées ainsi que les ordres du wali, qui, lors des derniers conseils de wilaya, avait à chaque fois donné instruction de prioriser la cité Boussouf », soutient encore notre interlocuteur. Enfin, ce dernier en appelle au premier responsable de la wilaya pour une intervention salutaire qui mettra un terme à ce calvaire qui dure depuis près de 30 ans.