Pas moins de 213 sociétés ont déjà déposé leurs
comptes sociaux pour l'exercice 2015 à la wilaya de Aïn-Temouchent, a-t-on appris, ce dimanche, par la
voix de Mme Nawel Medjadji,
chef du bureau de la gestion de la publicité réglementaire auprès de la CNRC.
Ces 213 sociétés figurent parmi 424 sociétés concernées par cette opération au
niveau de la wilaya, soit un taux de 50.24%, a indiqué notre interlocutrice.
Considérant ces résultats distingués (nombre de dépôts par rapport aux sociétés
inscrites au registre du commerce local), la wilaya d'Aïn-Temouchent
se classe au niveau national dans la première moitié du groupe sur la douzaine
mise en place par le CNRC. Le dépôt légal des comptes sociaux au CNRC est une
procédure légale obligatoire régie par l'article 717 du code de commerce. Le
dernier délai accordé a été prolongé de 30 jours soit au 31 août courant. Ces
inscriptions se répartissent, au 30 juin 2016, entre 921 immatriculations
principales dont 28 morales (ou sociétés), 218 immatriculations secondaires
dont 20 morales (M), 510 modifications dont 48 M, 797 radiations principales
dont 11 M, 88 radiations secondaires (08 M) et 73 dépôts d'actes de société. Le
nombre de commerçants inscrits au registre de commerce, au 30 juin 2016, était
de 22.049 dont 729 personnes morales. Par secteurs d'activités, ces commerçants
sont répartis entre 243 personnes physiques (PP) et 47 personnes morales (PM)
pour la production industrielle, 82 PP 14 PM pour le commerce en gros, 00 PP,
08 PM pour l'importation, 02 PM et 19 PM pour l'exportation, 1516 PP et 23 PM
pour le commerce en détail et enfin 823 PP et 52 PM pour les services.
A rappeler ici la nouvelle loi (13-06 du 23 juillet
2013) modifiant et complétant la précédente loi 04-08 du 14 août 2004 qui porte
notamment sur l'autorisation de certaines personnes condamnées par la justice à
s'inscrire au registre de commerce et à faciliter leur insertion sociale.
L'ancien article 8 de la loi de 2004, modifié dans ce texte, constituait un
obstacle pour de nombreux postulants à la création d'entreprises notamment les
jeunes promoteurs dont les extraits de casiers judiciaires portent des mentions
relatives à des délits ou crimes commis. Cependant, cette nouvelle loi a
maintenu cette interdiction pour les personnes condamnées et non réhabilitées
pour les crimes et délits commis en matière de mouvement de capitaux de et vers
l'étranger, de la production et la commercialisation de produits falsifiés
destinés à la consommation humaine ou animale.