Il va sans dire que tout ce qui se passe au CSC ne laisse jamais indifférent les Sanafirs ou l'opinion sportive constantinoise. Aussi, le départ du baroudeur Hamza Boulemdaïs qui a résilié son contrat après que l'entraîneur Gomez l'a inclus dans la liste des joueurs libérables, a défrayé la chronique cette fin de semaine dans la capitale de l'Est. D'autant plus que ce joueur expérimenté libéré par le CSC a été accueilli par l'Entente de Sétif. En effet, les dirigeants Sétifiens se sont empressés de le faire signer après avoir appris que des clubs comme le DRB Tadjenanet, l'USMBA et le MCO le convoitaient. Et les supporters Sanafirs de crier leur dépit. Agé de 34 ans, cet ancien joueur du MOC qui avait atterri au CSC en 2012 venant de la JSK, a inscrit 39 buts en quatre saisons passées sous le maillot «vert et noir». Il a terminé la saison 2014/2015 avec 14 buts derrière le meilleur buteur du championnat, Walid Derardja. Malheureusement pour lui et pour ses fans Constantinois, Didier Gomez, l'entraîneur franco-portugais du CSC, l'a inclus sur la liste des joueurs à libérer. Or, cette décision n'a pas manqué de faire jaser dans les milieux des Sanafirs et nombreux sont ceux qui ne l'ont pas acceptée et fait savoir de haute voix : «Gomez a préféré se séparer de ce joueur expérimenté alors que le club n'est pas parvenu à lui trouver un remplaçant. Pourtant, l'effectif est composé de joueurs pas forcément plus jeunes que Boulemdaïs et qui n'ont guère convaincu durant le stage de Sétif », ont-ils déploré. Et de citer, en faisant le parallèle, le cas de Aoudia, un transfuge de l'USM Alger, auteur d'une expérience professionnelle non concluante en Allemagne et qui a passé toute la saison dernière sur le banc de touche du champion d'Algérie. « En outre, des joueurs blessés ont été recrutés, alors qu'ils ne sont pas parvenus à s'intégrer, que ce soit lors du premier stage à Sétif ou au second qui vient de démarrer à Hamma-Bourguiba en Tunisie. Il en est de même de nombreuses nouvelles recrues qui n'ont pas convaincu l'entraîneur lui-même. Sous prétexte que les responsables de l'entreprise ENTP, actionnaire majoritaire du club, lui ont donné carte blanche, Gomez fait ce que lui plait. Mais il est responsable de ses choix et il devra compter avec nous ! », ont conclu nos interlocuteurs sanafirs, amers et un tantinet menaçants.