«Je ne laisserai pas l'Entente de Collo se diriger vers un avenir incertain après que les assemblées générales consécutives ont toutes échoué quant à la désignation d'un président», a déclaré hier vendredi le président sortant de l'E.C, Kamel Redjimi. «Mais je ne briguerai un second mandat que dans le cas où il n'y aura aucun candidat», a indiqué notre interlocuteur en conditionnant son retour par un appel des supporters et l'engagement des autorités locales qui devront lui apporter l'aide financière nécessaire. «Je n'accepterai plus de me retrouver tout seul, avec mes moyens propres, à conduire le club et à me débattre dans des problèmes inextricables, comme cela a été le cas la saison écoulée», a-t-il ajouté. Cette déclaration de l'ancien président des «Dauphins» survient après que la dernière assemblée élective de mardi dernier n'a pas débouché sur l'élection d'un président à cause de la défection du second candidat Benhouria Ahcène, un investisseur sétifien qui gère plusieurs projets de développement dans la région de Collo. Ce dernier s'était porté candidat à cette élection face à un autre postulant, Ahmed Bouasla, membre de l'assemblée générale de l'E.C. Malheureusement, selon ce qui a été révélé par le président de la commission de candidatures, Abderrrezak Fenazi, Benhouria n'a pu présenter de justificatif de son niveau d'instruction comme l'exige le règlement. Cette défaillance a provoqué l'indignation des membres de l'assemblée générale et un échange de mots aigre-doux qui ont mis en difficulté le président de la commission de candidatures. Ce dernier a annoncé alors qu'un délai est donné au second candidat pour compléter son dossier, la tenue de la séance ultime de l'assemblée générale élective étant fixée pour demain. «Nous attendrons donc les résultats de cette AG qui constitue la dernière chance pour l'E.C. de se doter d'un autre président élu», a commenté Kamel Redjimi.