Les habitants de la cité AADL,
située à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, se
plaignent que leur lieu de résidence qui était un joyau du genre, et où il
faisait bon vivre, se soit transformé ces derniers temps en une cité "où
rien ne va plus et à commencer par les ascenseurs, en panne depuis plus de cinq
mois", affirment-ils. Selon des habitants de cette cité, qui a été
construite par une entreprise chinoise et qui comprend une dizaine de bâtiments
de neuf étages chacun, "autant nous étions fiers d'y résider au début pour
la propreté et le calme qui y régnaient, pour sa tenue quasi parfaite et sa
bonne gestion, autant nous le déplorons actuellement pour les dégradations
qu'elle connaît". Et de citer, dans ce sillage, le cas des ascenseurs qui
ne fonctionnent plus depuis au moins cinq mois, au grand dam des habitants des
étages supérieurs, qui se retrouvent ainsi comme pris en otages chez eux. Les
habitants sont plus qu'incommodés par ces pannes des ascenseurs, au nombre de
six dans la cité et dont "au moins la moitié est actuellement à
l'arrêt", diront-ils, et c'est vraiment pénalisant pour de nombreuses
familles. Et d'ajouter que beaucoup de ces dernières ont du mal à faire leurs
courses quotidiennes et avouent penser à deux fois avant de se décider à les
faire et ce, bien évidemment pour les centaines de marches à gravir
journellement. Et les désillusions ne s'arrêtent pas là, affirment-ils, car
"le laisser-aller touche également les entrées des bâtiments, dont les
portes déglinguées et vitres cassées depuis longtemps, sont toujours en
l'état". Et de poursuivre qu'il en va de même du volet hygiène, où "
la saleté est un peu partout" avec des amas d'ordures au pied des
bâtiments, notamment au pied du bâtiment D4, des détritus de différentes
natures éparpillés un peu partout, avec la présence de moustiques et autres
bestioles. Nos interlocuteurs parlent aussi de l'état catastrophique "des
cages d'escaliers, mal éclairées et mal tenues". Les habitants avouent
avoir frappé à toutes les portes, dont celles de la wilaya, de la direction de
l'AADL Constantine et même de la direction générale à Alger, mais toujours sans
résultat palpable. Mais les concernés ne désespèrent pas et invitent qui de
droit à intervenir et remettre sur rail la cité.