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Constantine - L'appel de détresse de 8 familles de Bab El Kantara

par A. E. A.

Les huit locataires d'un bâtiment, sis au 04 Place Emir Abdelkader, dans le quartier de Bab El Kantara, lancent un appel de détresse à l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), pour prendre en charge leur vieil immeuble, particulièrement la cage d'escaliers et les piliers porteurs de la cave, qui « menacent de s'effondrer à tout moment », disent-t-ils.

Selon leur représentant, M. Ali, le bâtiment est très ancien et date de l'époque coloniale. Il est composé de quatre étages et abrite huit familles ou foyers, en tant que locataires, mais dont les parties dites communes : escaliers, couloirs, cave et terrasse se trouvent dans un de dégradation et de vétusté très avancé. Ainsi, poursuivra-t-il, « la cave est complètement inondée par les eaux usées, dégageant des odeurs nauséabondes, à telle enseigne que personne n'ose y entrer ». Par ces derniers temps de canicule, les habitants du bâtiment et aussi ceux des bâtisses des environs immédiats, « supportent mal cette pénible situation et ont peur que leurs enfants s'y aventurent, dans leurs jeux ». Plus grave encore, considèrent notre interlocuteur, « l'inondation de la cave par les eaux usées et pluviales, qui s'accumulent depuis des années, constitue une menace pour les piliers porteurs ». « L'OPGI a été contacté, à plusieurs reprises, mais sans succès », dira-t-il, de même que nous avons fait un dossier pour profiter de travaux de réhabilitation, qui ont touché certains immeubles du quartier, opération qui a tourné court après et dont notre bâtiment n'a, malheureusement, pas bénéficié. Et notre interlocuteur, de faire état, aussi, de la vétusté de la cage d'escaliers, dont des pans entiers se sont détachés au 2ème étage au risque d'un effondrement, avec isolement de la partie supérieure du bâtiment. « Malheureusement, les difficultés des habitants ne s'arrêtent pas là, fera-t-il savoir, car ces derniers pâtissent, également, des couloirs qui se retrouvent inondés d'eau pluviales, qui s'infiltrent, lors des fortes précipitations, le long des murs, à partir du toit, dont l'étanchéité laisse à désirer ». Et dans cette dernière situation, l'état lamentable de la terrasse en est à l'origine. D'où le besoin impératif de lancer des travaux d'étanchéité, pour protéger le bâtiment des infiltrations des eaux de pluie. Et de lancer, dans ce sillage, un appel à l'OPGI pour faire quelque chose afin de sauver cet immeuble de la ruine, conclura-t-il.