Le deuxième jour de la session partielle du bac a été marqué par le rétablissement de la connexion internet.

Une bonne nouvelle pour les internautes qui pestaient contre la décision prise la veille de rendre inaccessibles les réseaux sociaux, de couper pendant quelques heures l'internet. Mais pour les candidats au bac, la «mauvaise» nouvelle était l'épreuve des mathématiques qu'ils ont passée dans la matinée. Le sujet est plus difficile que celui de la première session, selon leurs déclarations. « Les premiers sujets de la session de mai étaient plus abordables », disaient certains à la sortie d'examen. « On n'était pas préparé pour cette épreuve », disaient d'autres. Le sujet de la coupure d'internet n'était plus d'actualité. Les candidats étaient plus concentrés sur les réponses qu'ils ont données sur la feuille d'examen et la difficulté de cette épreuve.

La « fuite » des sujets et la fraude venaient au 2ème plan des discussions après vérification que ce qui avait été posté sur facebook ne correspondait pas au sujet proposé à l'examen.

Bref, une dure journée pour des candidats complètement déboussolés par cette session partielle avec ces fausses rumeurs qui n'ont pas cessé sur la fuite des sujets et leur inquiétude de voir un autre scandale éclater durant l'examen. L'ambiance selon certains est différente de la première session même sur le plan de l'organisation. Pas de commentaire sur la surveillance du bac et les sanctions contre les retardataires. Les épreuves se sont déroulées normalement et dans le calme, nous a indiqué un enseignant. « Toute la polémique et le scandale vécus lors de la première session n'ont été que le résultat d'une surévaluation d'un examen comme les autres et la campagne menée contre la fraude », dira-t-il. Les enseignants estiment que tous ces efforts devaient être axés sur la qualité de l'enseignement et l'éducation de l'élève afin d'instaurer un climat de confiance à tous les niveaux ».

Un autre enseignant souligne que « les mentalités ont changé au point où les candidats, en sortant de la salle d'examen, nous disent : on ne s'attendait pas à un tel sujet. Alors que normalement, la révision des cours est générale et rien ne doit leur échapper ».

Concernant l'impact des réseaux sociaux, nombre de candidats nous ont confié qu'ils continuaient à consulter les réseaux sociaux durant la nuit « par curiosité », pour voir ce qui a été posté ou si le sujet de l'examen était sur la toile...C'est devenu un réflexe selon certains malgré les désagréments et les perturbations que provoquent ces rumeurs sur les réseaux sociaux chez les candidats à la veille d'une épreuve.

Aujourd'hui, c'est philo et langue française pour la filière sciences expérimentales. Et demain, au tour de l'épreuve des sciences naturelles, avant de clore jeudi avec la physique. Deux épreuves que les candidats redoutent et pour lesquelles, ils croisent les doigts.