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Le groupe projette un grand hypermarché au pôle de Belgaïd: Inauguration du centre commercial Ardis

par Houari Saaïdia

«Plus on a de l'espace, plus on voit grand». Abdelouahab Rahim, propriétaire d'Ardis, n'a pas fait assaut de discrétion, lundi soir, à la cérémonie d'inauguration de son centre commercial, situé à cheval entre Yasmine et Bir El-Djir. « Je vous annonce qu'un autre centre Ardis beaucoup plus grand que celui-ci, presque de la dimension de l'hypermarché d'Alger, est projeté au pôle urbain de Belgaïd. Là où c'est possible, on réalise. Et plus on a de l'espace, plus on voit grand », a-t-il déclaré en faisant les yeux doux en direction des autorités locales présentes à la solennité. Pour le patron de cette filiale d'Arcofina, le nouveau supermarché de Bir El-Djir « n'est qu'un premier pas d'Ardis sur Oran » et « le plus intéressant est à venir ». Evidement, éthique oblige, le soin d'apprécier à sa juste valeur sa nouvelle structure commerciale d'Oran, il l'a laissé au premier responsable de la collectivité. Comme à l'accoutumé, le wali d'Oran, Abdelghani Zâalane, a amorcé son allocution par un préambule conciliant habilement ordre du jour et convenances. « Il n'y a pas plus agréable qu'une soirée d'inauguration en ramadan, mois de piété et de miséricorde, mais aussi de consommation et de festins? », a-t-il lâché dès son arrivée à hauteur du pupitre, après avoir remis à un de ses agents de protocole une boite de chocolat qu'il avait achetée au rayon friandises au moyen d'une carte Mastercard, au cours d'une visite guidée à travers le supermarket Ardis. « Au-delà du shopping, ces grandes surfaces offrent aussi le loisir pour les familles ainsi que d'autres services annexes. Les Oranais en ont tant besoin, eux qui ont cette culture de sortie, de promenade. Le marché informel, on le circonscrit avec le commerce de grande surface et la grande distribution. La répression, à elle seule, ne suffit pas, tant elle a ses limites. Elle n'a pas de sens s'il n'y a pas en aval une offre commerciale suffisante et de qualité », a encore souligné le wali. Il a fait savoir, dans le même contexte, qu'Oran attend cinq autres projets, entre centres commerciaux et hypermarchés, après celui de Lipercity dans la zone d'Es-Senia et Ardis à Bir El-Djir. « Je le dis publiquement, Abdlouahab Rahim est un investisseur modèle. Quand il a acquis le foncier dans le cadre de l'investissement, il ne l'a pas clôturé et laissé des années durant comme font certains. Il a monté son projet en un temps record, et il a créé 500 emplois directs et quelque 4.000 emplois indirects. Même le complexe d'El-Hadjar n'emploie pas autant de monde?Oui, notre pays a besoin de cent Rahim ! ».

Par l'inauguration officielle du centre commercial Ardis, en attendant son ouverture au public vers la mi-juillet, Oran vient de se doter d'un nouveau lieu de commerce -et de vie aussi- innovant, sur un espace total de près de 20.000 m² qui emploiera de manière directe plus de 500 employés. Situé dans la localité de Bir El-Djir à côté de l'USTO, non loin du 4ème périphérique et à une centaine de mètres du boulevard des Lions, Ardis se veut être une structure de shopping tournée vers la proximité.

Avec ses 4.000m² de surface commerciale, Ardis Oran dispose d'une vingtaine de magasins pour une surface de vente globale de 1.300m² et est également doté de deux grands espaces de restauration ainsi que de 600 places de parking. Ardis prévoit l'ouverture à court terme de quatre nouveaux centres à Tizi-Ouzou, Biskra, Ouargla et Annaba. À moyen terme, la stratégie d'Ardis ambitionne de s'installer dans toutes les agglomérations dépassant les 50.000 habitants, a fait savoir son P-DG, M. Rahim.