Les habitants de la cité Safsaf (ex-Les Peupliers), située à hauteur du stade Hamlaoui, font face actuellement à un problème qui leur cause beaucoup de désagréments, disent-ils. Celui des «pilleurs de poubelles» d'un genre particulier. «Des gens qui viennent très tard la nuit, quand tout le monde dort, avec des véhicules pour se rendre à la niche où nous déposons nos sacs d'ordures. Ils déchirent les sacs et jettent le contenu par terre, à la recherche de toute matière plastique, en fer ou en cuivre qu'ils emportent», expliquent ces habitants qui nous ont contacté hier en signalant qu'ils ont décidé de faire des tours de garde pour surprendre les malfaiteurs et les persuader de ne plus revenir. «Notre situation devient délicate, nous a expliqué aussi le président du comité de quartier, M. Lamamra Kheiredddine. En ce temps de grosses chaleurs, dit-il, les déchets ainsi éparpillés sur une grande surface dégagent des odeurs insupportables. La situation est d'autant plus intenable que les camions de ramassage de l'APC ne passent que tous les deux jours environ.

Profitant de l'opportunité, notre interlocuteur rappela le problème des bus et véhicules légers circulant sur la voie rapide qui font une déviation pour échapper aux embouteillage, très fréquents sur cette voie, et passent par la cité en faisant de la vitesse. «C'est très dangereux pour nos enfants qui sortent jouer pendant la soirée à proximité de la route. Sur ce sujet nous avons fait plus de quatre requêtes au secteur urbain, la dernière date du 7 juin 2016, en demandant la mise en place de ralentisseurs. Mais sans aucun résultat. «Attend-on qu'un accident mortel, comme celui qui s'est produit à Sissaoui, survienne pour agir ? s'est demandé Lamamra. Et de renchérir que pas plus que pour le cas du mur de soutènement qui s'est effondré partiellement et représente à terme un danger pour les résidents, le secteur urbain n'a réagi. La seule intervention de la commune que nous avons enregistrée depuis le mois de février dernier est la remise en place de deux poteaux électriques qui s'étaient effondrées sous l'effet des intempéries. Résultat: nous avons maintenant une partie de la cité dans le noir total. Ce qui facilite les agressions nocturnes qui se sont multipliées».

Hier samedi, journée fériée, nous avons vainement essayé de contacter M. Nezzal, le délégué du secteur urbain des Mûriers auquel est rattachée la cité des Peupliers.